Depuis le 15 décembre, les candidats officiels à la Primaire de la Gauche sont connus. Ils sont neuf issus de divers partis proche des socialistes.
Ils sont neuf ! Neuf candidats à prétendre à la victoire de la Primaire de la Gauche qui se tiendra en janvier prochain. Objectif, briguer l’investiture du Parti Socialiste à la Présidentielle 2017. Après la défection de François Hollande, les candidatures ont été nombreuses. Et parmi elles, des anciens ministres tel que Manuel Valls, Arnaud Montebourg ou Vincent Peillon… Qu’ils soient dans la continuité de la présidence de François Hollande ou en totale rupture, une chose est sûre. Depuis jeudi 15 décembre… La primaire de la gauche aura bien lieu ! Voici les candidats.
Manuel Valls, l’ex-Premier ministre en campagne
Déjà candidat lors de la Primaire de 2011, Manuel Valls n’a pas attendu longtemps après l’annonce de François Hollande pour se présenter. Présentant sa démission, il est entré en campagne après un premier discours à Evry, sa propre commune. Soutenu par Myriam El Khomri, l’ex-Premier ministre, il incarne la candidature de la gauche gouvernementale. Objectif, succéder de manière légitime à François Hollande.
Vincent Peillon, une candidature pour rassembler
En 2014, lors du remaniement ministérielle, il avait laissé son siège de ministre de l’Education Nationale à Najat Vallaud-Belkacem. On le croyait alors retiré de la vie politique mais non. Vincent Peillon revient en fanfare pour la Primaire de la Gauche. En effet, le 11 décembre, il a annoncé sa candidature à la télévision. Selon plusieurs spécialistes, sa candidature a surtout pour but d’empêcher Manuel Valls d’incarner la nouvelle figure du PS.
Arnaud Montebourg, la candidat du Made in France à la Primaire de la Gauche
A 54 ans, Arnaud Montebourg n’a pas lâché l’affaire. Alors que lui aussi était candidat à la Primaire socialiste en 2011, il se représente à nouveau à la Primaire de la Gauche en 2017. Après son éviction du gouvernement, il s’était retiré de la vie politique pour reprendre ses études. Suivant ses cours dans une école de commerce de renom, il avait ensuite créé sa propre entreprise. Mais son grand fait d’arme hors politique et d’avoir été nommé vice-président du conseil de surveillance de la chaîne d’ameublement Habitat.
Benoît Hamon, le frondeur en favori ?
Il veut être le Fillon de la Primaire de la Gauche. Mais bon, il n’a pas été Premier ministre de François Hollande donc la comparaison serait hasardeuse. En tout cas, il semble celui qui pourrait faire bouger les cartes lors de cette élection. Pourquoi ? Car depuis la Loi Travail, il s’oppose ouvertement à la politique de François Hollande. Il pourrait donc devenir l’opposition au gouvernement représenté par Manuel Valls. Mais la place va être rude, Arnaud Montebourg jouant sur le même terrain.
Gérard Filoche, un programme comme miroir de son parcours
Entré au Parti Communiste en 1966, il y est exclu avant de rejoindre le PS. Gérard Filoche ne semble pas un des grands favoris pour la Primaire de la Gauche. Pourtant son cheval de bataille semble le plus logique à une victoire de la Gauche à la Présidentielle 2017. Son rêve ? Une « candidature commune de toute la gauche » qui regrouperait les socialistes, les écologistes et les communistes… Malgré tout, cela semble un peu compliqué.
Sylvia Pinel, la fidèle du PRG
Elle débute en politique à seulement 24 ans. Lorsque le président du conseil général de Tarn-et-Garonne, Jean-Michel Baylet, chez les radicaux de gauche, fait appel à elle. Investie dans la campagne de François Hollande en 2012, elles est ensuite nommée ministre déléguée à l’artisanat, au commerce et au tourisme au sein du gouvernement. Elue à la tête de son parti, elle n’a jamais quitté ses rangs. Pensant d’abord à se présenter seule, elle a rallié la Primaire de la Gauche juste avant la date fatidique du 15 décembre 2016.
Fabien Verdier, le moins médiatique ?
C’est sûrement un des candidats les moins médiatisés de la Primaire de la Gauche. Membre du conseil national du PS, conseiller municipal de Châteaudun, il est pourtant un rouage important du parti. Diplômé de Sciences Po et de l’ENS Cachan, Fabien Verdier a pour objectif de se présenter comme le défenseur des classes moyennes. Sa principale mesure avait été d’abaisser le droit de vote aux élections locale à l’âge de 15 ans. Mais cela avait été un échec.
Jean-Luc Bennahmias, la gauche, les écolos le centre…
Dans les années 70, il s’était fait connaître dans la tribune La Gueule ouverte, annexe écologiste de Charlie Hebdo. Et après quelques passages éclairs dans des partis de gauche, il prend sa carte au parti d’Europe Ecologie Les Verts en 1984, alors que le groupe est tout jeune. Mais en 2007, il quitte le parti pour rejoindre le Modem pour une nouvelle fois changer de cap en 2014. Cette année, il fonde un nouveau parti de centre-gauche, le Front démocrate.
François de Rugy, l’écologiste proche du PS
Même avec l’investiture de Yannick Jadot pour EELV, les écologistes seront présents lors de la Primaire de la Gauche. En effet, François de Rugy était un cadre du parti mais le quitte en 2015. Il fonde son propre mouvement par la suite, ce qui lui permet de postuler à la Primaire de la Gauche. Classé par lui même comme un mitterrandiste, il est généralement proche du PS dans ses positions. Exception faite sur la question de l’aéroport de Notre-Dame-Des-Landes.
Tags : PS