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Présidentielle 2017: Jean-Luc Mélenchon peut-il vraiment atteindre le deuxième tour ?

Présidentielle 2017: Jean-Luc Mélenchon peut-il vraiment atteindre le deuxième tour ?

La pente ascendante de Jean-Luc Mélenchon relève du miracle. Ceci dit, il possède quelques inconvénients, pour ses adversaires notamment.

Jean-Luc Mélenchon bénéficie d’une très belle éclaircie dans les sondages. Remonté depuis la cinquième place au premier tour à la troisième, il réussit un exploit.

Mélenchon au deuxième tour, du déjà-vu

L’histoire serait-elle en train de se répéter pour Jean-Luc Mélenchon ? Début avril 2012, le candidat gagne subitement quatre points dans les sondages. A l’époque, il est crédité de 15% des intentions de vote. Sa principale adversaire, Marine Le Pen, reste en retrait avec 13,5% des intentions de vote.

Jean-Luc Mélenchon a beau être loin derrière Nicolas Sarkozy et François Hollande (respectivement 27% et 28%) il est le troisième homme de cette élection. Ses meetings réunissent énormément de gens. Beaucoup plus que ce que lui-même attend selon les articles de presse de l’époque. Mais le candidat du Front de Gauche n’y croit pas trop.

A raison ! Au premier tour de la présidentielle, il obtient 11% des voix. Six points derrière Marine Le Pen et ses 17%. Très loin des 28% et 27% de François Hollande et Nicolas Sarkozy. Le troisième homme de la présidentielle est relégué à la quatrième place.

Tout le monde descend quand il remonte

Le même scénario est-il en train de se profiler ? Après la remontée spectaculaire qu’il a effectuée, Jean-Luc Mélenchon pourrait-il essuyer une gifle le soir du 23 avril ? Ce qui est sûr c’est que selon le Présitrack du 10 avril, il réussit à se hisser juste derrière François Fillon avec 18% d’intentions de vote (+2). Le candidat de la droite perd un point à 19%.

Mais il n’est pas le seul. Sur le graphique du Présitrack, c’est la panique. A part Jean-Luc Mélenchon, ils perdent tous un point. Marine Le Pen est désormais à 24% des intentions de vote. Devant Emmanuel Macron donc, à 23%. Benoît Hamon tombe sous la barre des 10% à 9% d’intentions de vote.

L’autre bénéficiaire de ces chutes, c’est Philippe Poutou qui monte à 2%. Il profite ainsi de la belle dynamique offerte par le débat à 11 de BFMTV et CNews qui lui a permis de se faire un nom dans les médias.

Au deuxième tour, rien ne change. Marine Le Pen est toujours devancée par Emmanuel Macron. Ils obtiennent respectivement 38% et 62%.

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