Les électeurs continuent de tergiverser sur le bulletin de vote qu’ils mettront dans l’urne dimanche à l’occasion du premier tour de la présidentielle.
C’est devenu l’obsession des médias à quelques jours de la présidentielle. Les sondages sont devenus un point d’ancrage important pour les médias afin d’évaluer les hypothèses probables du second tour. Ils sont aussi un moyen d’influencer sur les décisions des électeurs.
Dernière ligne droite pour les candidats
En effet, alors que nous ne sommes plus qu’à trois jours du premier tour de la présidentielle, les intentions de vote continuent de fluctuer. Certains se demandant pour quel candidat voter, alors qu’ils viennent de recevoir les professions de foi. D’autres scrutant les sondages pour estimer ce que les médias ont appelé “le vote utile”.
Dans le dernier sondage iFop Fiducial pour Paris Match, CNews et Sud Radio, leurs incertitudes se reflètent une nouvelle fois. Emmanuel Macron gagne encore un point dans les intentions de vote à 23,5%. Tandis que Marine Le Pen en perd un à 22,5%. Mais les deux favoris de cette course présidentielle sont encore au coude à coude avec François Fillon (19,5%) et Jean-Luc Mélenchon (18,5%).
Les deux candidats attendent patiemment la fin de la campagne. Jean-Luc Mélenchon a donné son dernier grand meeting mardi soir dans sept villes différentes. Pour Benoît Hamon aussi, la fin de la campagne a sonné. Mercredi soir, il a réuni 20 000 personnes place de la République, à Paris, pour un immense rassemblement citoyen autour de concerts et de débats animés.
Les électeurs de plus en plus déterminés
Cela ne lui suffit cependant pas à s’approprier les voix des électeurs. A 7,5% des intentions de vote, il perd un point dans le dernier baromètre de l’iFop.
Au second tour, Emmanuel Macron est crédité de 60% des intentions de vote contre 40% pour Marine Le Pen.
A noter également que les taux de participation sont en hausse. 72% des personnes sondées sont certaines d’aller voter dimanche. Et 72% d’entre elles ont fait un choix définitif.
En effet, cette campagne, marquée par les implosions successives des Républicains et du Parti Socialiste a complètement transformé le visage de la politique française. Les électeurs en perte de repère ont donc beaucoup hésité avant de décider pour qui voter.
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