Mais que se passe-t-il ? Le meeting qui réunissait les soutiens de François Fillon mardi soir à Marseille aurait-il changé l’opinion française ?
François Fillon réalise un petit miracle. A 10 jours du premier tour de la présidentielle, il gratte un nouveau point dans les sondages. Le candidat de la droite monte ainsi à 20% des intentions de vote, creusant un peu l’écart très réduit qui le sépare de Jean-Luc Mélenchon.
François Fillon reste accroché à la troisième place
Mardi soir, François Fillon était à Marseille pour un nouveau meeting de l’énième seconde chance. Face à un parterre de militants et de soutiens, il continue de mener sa campagne, sans plus s’inquiéter des affaires ni des sondages. Cependant, les sondages, c’est ce qui fait tourner cette présidentielle pour le moins incertaine. Alors ce mercredi matin, on consulte le Présitrack d’OpinionWay. Pour découvrir que ce meeting a peut-être finalement réussi son pari : faire remonter François Fillon dans l’estime des Français.
Crédité de 20% des intentions de vote, c’est sa première remontée depuis une semaine. Il s’éloigne donc d’une bonne distance de sécurité de Jean-Luc Mélenchon qui lui colle désormais au train (18%). Ce point gagné par le candidat de la droite lui a été gracieusement offert par Benoît Hamon qui flirte maintenant avec la ligne des 5%.
Benoît Hamon en très grande difficulté
En dessous de ce score déjà plutôt humiliant pour le socialiste, sa campagne ne sera pas remboursée par l’Etat. C’est donc, au-delà d’une cuisante défaite politique, un enjeu financier important de ne pas continuer à perdre des points. Mais face à la popularité de Jean-Luc Mélenchon, Benoît Hamon peine à s’imposer dans le débat.
Au premier tour, Emmanuel Macron et Marine Le Pen sont toujours respectivement à 23% et 24% des intentions de vote. Au second tour, c’est une nouvelle fois une légère baisse qui atteint le candidat d’En Marche!. Il retombe à 62% des intentions de vote contre 38% pour Marine Le Pen.
Soit leur score d’il y a deux jours, avant la petit remontée dont avait bénéficié Emmanuel Macron. Les deux candidats montrent donc une nouvelle fois que les dés ne sont pas jetés et que leurs scores peuvent encore évoluer.
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