La présidentielle peut enfin démarrer. Ce lundi, la campagne officielle et ses règles sont mises en places et devront faire vivre le débat jusqu’au 23.
Cela fait maintenant plusieurs mois qu’on vous serine avec la présidentielle. Pourtant, ce matin, en vous levant, vous avez appris que la campagne officielle ne débute que ce lundi 10 avril. Alors qu’est-ce que ça change ?
Que la campagne commence !
La campagne présidentielle ne fait que commencer. Vous ne le saviez pas ? Normal, avec des candidats qui se sont présentés il y a plusieurs mois, des meetings à répétition et des débats à n’en plus finir, la présidentielle est déjà bien installée. Pourtant, c’est à partir de ce lundi que les règles s’installent officiellement.
Comme le rappelle Europe 1, principale règle : les temps de parole. Très important pour garantir la démocratie, les temps de parole doivent être strictement respectés. Jusqu’ici, ce n’était pas forcément le cas, comme avec le débat de TF1 qui ne réunissait que les principaux candidats. Mais au-delà de ça, la règle a été modifiée.
En effet, jusqu’ici nous étions dans la première partie de la campagne. Les temps de parole étaient distribués de façon équitable. Selon « la représentativité » du candidat. C’est d’ailleurs pour cela que le CSA n’a pas sanctionné TF1 qui a attribué un espace médiatique considérable aux cinq principaux candidats de la présidentielle le 20 mars dernier.
Temps de parole, sondages, résultats … tout est scruté
A partir de maintenant, nous entrons dans le seconde phase de la campagne. Les temps de parole doivent être strictement identiques. Cela commence par la diffusion des clips de campagne sur les chaînes publiques. Chaque candidat a droit à 43 minutes de clips officiels entre aujourd’hui et le 21 avril. Selon Europe 1, cela correspond donc à 10 spots d’une minute trente et et 8 de trois minutes trente.
Les candidats ont droit également à deux affiches de campagne différentes. Une, fixe, qui est leur affiche officielle. Et l’autre, qui pourra indiquer les dates des réunions publiques et meetings organisés par le parti ou le candidat.
Enfin, les sondages seront interdits à partir du 21 avril. Pendant deux jours, interdiction aux médias de diffuser un quelconque sondage susceptible d’influencer la décision des électeurs. De même, les médias ont interdiction de diffuser des résultats, partiels ou définitifs, avant la fermeture du tout dernier bureau de vote, au soir du 23 avril.