Valérie Pécresse a décidé de freiner les recherches sur la théorie du genre. La présidente de l’Île-de-France coupe les financement de ce domaine d’étude.
Valérie Pécresse a officiellement coupé court aux financements des études sur la théorie du genre. Une mesure qui ne semble pas étonner les principaux intéressés mais qui dérange quand même.
Valérie Pécresse coupe les subventions pour le genre
Depuis 2006, la région Île-de-France soutient financièrement les jeunes chercheurs qui étudie le genre. En dix ans, près de 90 bourses d’études ont été attribuées selon Libération pour un montant total de dix millions d’euros.
C’était une initiative de l’élu vert Marc Lipinski. Mais aujourd’hui Valérie Pécresse veut mettre un terme à cela. La région francilienne vient en aide au chercheurs, traditionnellement en sciences dures grâce aux Domaines d’Intérêts Majeurs (DIM).
Ces DIM continueront de fonctionner normalement, mais ne permettront plus le financement des études sur le genre. Ni d’ailleurs sur la discrimination et les inégalités. Il s’agit également d’un recul pour les femmes puisque ce mot-clé a disparu des sujets d’études cette année selon Libération.
Une pluie de critique contre la présidente
En revanche, Valérie Pécresse a décidé de se raccrocher à l’actualité en concentrant les termes de recherche sur l’islam et l’islamisme. Pourtant, les chercheurs du CNRS et de l’EHESS estiment que le genre est devenu depuis quelques années un sujet d’étude très important.
Dans une enquête de Libération on apprend ainsi que si la théorie du genre est si décriée c’est parce qu’elle bouscule « la hiérarchie hétérotypée ». D’ailleurs, c’est la Manif Pour Tous qui est devenu le symbole de la lutte contre le genre.
C’est pourquoi Valérie Pécresse a décidé de faire l’impasse sur ce vaste sujet d’étude. En effet, lors de sa campagne pour devenir présidente de la région, elle avait pu compter sur le soutien de la Manif Pour Tous.
Aujourd’hui de plus en plus de jeunes se lancent dans les études de la théorie du genre. Sur les réseaux sociaux la présidente de la région a déjà été critiquée pour cette décision.
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