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Nicolas Sarkozy: les trois points à retenir sur son interview de ce matin

Nicolas Sarkozy: les trois points à retenir sur son interview de ce matin

L'ancien président de la République, Nicolas Sarkozy été l'invité de la matinale d'Europe 1. Voici les trois points à retenir de son intervention.

Nicolas Sarkozy était l’invité de la matinale d’Europe 1 ce jeudi 9 juin 2016. Si encore une fois, l’ancien président ne s’est pas déclaré candidat à la primaire républicaine qui devrait se dérouler en novembre, il a cependant exposé clairement ses idées sur l’actualité. Voici les trois points à retenir de son intervention.

L’identité nationale revient dans le discours de Nicolas Sarkozy

« Je suis assez étonné de voir qu’on ne parle plus à la France, qu’on ne parle plus de la France, qu’il n’y a plus de communauté nationale mais une addition de communautés dont chacune défend avec acharnement ses intérêts », tels sont les mots de Nicolas Sarkozy au micro d’Europe 1. Encore une fois, l’ancien président reprend la thématique de l’identité nationale en assurant que « je n’accepterai jamais quelconque amalgame avec nos compatriotes musulmans de France, qui ont parfaitement le droit de vivre leur religion et qui n’ont pas à être amalgamés à une minorité salafiste, inspirée par les djihadistes qui voudraient faire régner, y compris sur les musulmans de France ». Ici, Nicolas Sarkozy parle de l’immigration et de la pensée qu’il juge restrictive de la situation: « cette police de la pensée qui fait que quand on dit islam, on est catalogué islamophobe, quand on dit immigration on est catalogué xénophobe ».

Nicolas Sarkozy toujours pas candidat

« Il y a un an et demi, j’ai été lu pour cinq ans président des Républicains. J’ai trouvé une famille divisée, ruinée, déchirée. Aujourd’hui, nous avons plu de 250.000 militants à jour de cotisation. C’est la première formation politique du pays. Je parlais en temps que président des Républicains », a déclaré l’ancien président qui tient à tenir un discours en tant que président de parti mais pas de candidat à la primaire. Pourtant, en faisant un tel bilan, il cherche néanmoins à jugé son statut à la tête de la formation politique. Une situation qui exaspère certains spécialistes politiques et probablement ses collègues du parti. En attendant, l’homme assure avant tout jouer son rôle de président de parti: « j’ai fait valoir qu’il fallait un projet pour le parti politique. Et puis il faut préparer les législatives ».

Nicolas Sarkozy derrière les Bleus à l’Euro 2016

« J’espère qu’elle le gagnera. Je serai vendredi dans le stade pour soutenir l’équipe de France. Ça fait longtemps qu’on n’en a pas eu d’aussi belle. Et on sent que c’est une véritable équipe », a déclaré le président des Républicains. Si son amour pour le football n’est pas une surprise, Nicolas Sarkozy a aussi été virulent à l’encontre des personnes qui ont critiqué les choix de Deschamps et sur les accusations de racisme: « le procès qui a été fait à M. Deschamps est scandaleux. On a le résultat du communautarisme. On ne parle plus aux Français, on parle à des communautés, c’est insupportable. C’est profondément déplacé, profondément injuste et profondément choquant ».

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