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François Fillon: ce que le candidat a dit aux juges lors de sa mise en examen

François Fillon: ce que le candidat a dit aux juges lors de sa mise en examen

François Fillon est mis en examen. S'il a refusé de répondre aux juges, il a cependant laissé une lettre dans laquelle il s'explique.

François Fillon était normalement convoqué le 15 mars devant les juges d’instruction. Mais ce dernier s’y est en fait rendu le 14 mars. Le but étant d’éviter un tapage médiatique. Mais du coup, ses déclarations sont sorties dans la presse. Celui-ci aurait refusé de répondre aux juges, mais leur aurait lu une simple déclaration. « Oui, j’ai employé mon épouse et la réalité de son travail est indéniable », a-t-il annoncé. Des déclarations publiées par le Figaro.

Malgré tout, François Fillon a tout de même été mis en examen pour détournement de fonds publics. Mais pas seulement. Aussi pour recel et complicité d’abus de biens sociaux, et manquement aux obligations déclaratives à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique. Il n’a aussi demandé « ni dérogation, ni faveur, mais simplement le respect du droit ».

Il avoue avoir employé sa femme, mais pour un réel travail

Malgré tout, l’homme a maintenu à dire que sa femme a réellement travaillé pour lui. « Il est faux de prétendre que tout le monde ignorait que mon épouse était collaboratrice parlementaire. Plusieurs témoins vous confirment la réalité de ce travail, qui correspond en tous points aux déclarations de mon épouse devant les enquêteurs », a notamment déclaré François Fillon.

Selon le texte adressé aux juges, Penelope Fillon aurait fait des travaux de secrétariat. Allant de la gestion du courrier à la prise de rendez-vous dans son agenda parlementaire. Elle se déplaçait aussi lors d’événements locaux pour remplacer son mari.

François Fillon veut être un citoyen comme les autres face à la justice

François Fillon axe donc encore sa défense sur la violation de la séparation des pouvoirs entre la justice et la politique. « Dès lors que l’emploi de mon épouse n’était pas fictif, ce que démontre le dossier, il n’est pas possible, sans violer cette séparation des pouvoirs, de porter un jugement sur le travail d’un parlementaire et la manière dont celui-ci s’organise avec ses collaborateurs parlementaires », écrit-il.

« J’ai le droit de me défendre sur toutes les preuves en possession de la justice », ajoute-t-il. Avant de conclure son texte par: « j’attends d’être traité comme tous les citoyens de notre pays, sans précipitation et avec le seul souci que la justice soit rendue en toute impartialité ».

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