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François Fillon change de train pour éviter les manifestants

François Fillon change de train pour éviter les manifestants

Les habitants du Croisic l’attendait avec impatience. Finalement, François Fillon a préféré éviter le concert de casseroles qui l’y attendait ce midi.

Il ne fait décidément pas bon d’être François Fillon en France en ce moment. Le candidat de la droite à la présidentielle est accueilli par une foule en colère à chaque déplacement.

François Fillon fait un détour… à cause des oeufs

Faire campagne quand on est visé par plusieurs enquêtes qui remettent en cause son intégrité, ce n’est pas simple tous les jours. François Fillon ne dira sans doute pas le contraire. Le candidat de la droite a dû faire un léger détour ce lundi matin pour se rendre au Croisic (Loire-Atlantique).

François Fillon est censé animer une table ronde à La Turballe, petit ville de 4 500 habitants juste à l’ouest de Guérande (Loire-Atlantique), selon France 3 Régions. Mais avant ça, le candidat de la droite à la présidentielle avait rendez-vous au Croisic, plus au sud.

Pour s’y rendre, François Fillon devait prendre un train direct depuis Paris. Temps de trajet : 3h17. Mais en cours de route, changement de programme. Alors qu’on apprend, sur les réseaux sociaux, que des syndicats du Sud attendent de pied ferme le candidat, armés de casseroles, le trajet est détourné.

François Fillon descend donc en gare de Nantes et prend un autre train direction Le Croisic. La foule en colère n’aura donc pas aujourd’hui l’occasion de déverser son lot de mécontentement à la figure de François Fillon.

Une récidive pour le candidat

Sur Twitter, la foule en colère crie des « Fillon voleur! » et joue de la casserole. Et compte tenu de l’accueil qu’a reçu François Fillon ce weekend en déplacement dans le pays Basque, on comprend pourquoi il a préféré éviter cette confrontation.

Alors qu’il devait visiter une usine de piment d’espelette à Cambo-Les-Bains, à 6km de la ville d’Espelette, une pluie d’oeufs et de tomates s’abat sur lui. Ses gardes du corps avaient alors déployé de grands parapluie pour le protéger de cette agression. Il en était ressorti indemne, mais visiblement traumatisé.

C’était la même raison qui était invoquée lorsqu’il avait esquivé le salon de l’Agriculture. En pleine affaire des emplois fictifs, le bain de foule que promet cet événement ne semblait pas le ravir au plus haut point.

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