Emmanuel Macron veut changer le baccalauréat. En effet, le candidat souhaite instaurer un contrôle continue et un examen à quatre épreuves.
Si le programme d’Emmanuel Macron sur l’Education Nationale veut mettre un point d’honneur à réformer l’école primaire, il souhaite aussi une modification du baccalauréat. En effet, le leader d’En Marche! préconise un examen simplifiée mélangeant le contrôle continue et quatre épreuves. Si cette idée semble faire du bruit, elle n’est cependant pas nouvelle. En effet, plusieurs personnalités politiques s’étaient déjà penchées sur la question.
Emmanuel Macron n’est pas le premier à avoir eu l’idée
Selon lui, la forme actuelle du baccalauréat comporte beaucoup trop d’épreuves. Sur son site internet, il défend désormais l’idée de « rendre possible de nouvelles formes d’organisation du temps scolaire et de nouveaux parcours. Ils prépareront mieux à la poursuite d’études et à l’insertion professionnelle ». Autrement dit, centrer les épreuves sur les fondamentaux afin de mieux les appréhender en cours.
Comme expliqué précédemment, l’idée n’est pas nouvelle. En effet, François Fillon et Alain Juppé se sont aussi prononcés sur une telle réforme lors de la Primaire de la droite. Le Maire de Bordeaux évoquait quant à lui un baccalauréat à 4 ou 5 épreuves. François Fillon avait déjà marqué sa préférence en 2004. Il était alors ministre de l’Education Nationale sous le mandat de Jacques Chirac. Il souhaitait renforcer le niveau d’exigence du bac pour lutter contre l’échec à l’université.
Une politique d’amélioration de la situation de la jeunesse
Même à gauche, l’idée avait effleurée Najat Vallaud-Belkacem, la ministre de l’Education Nationale. Sur RTL en 2016, elle avait déclaré que l’examen devait être simplifié. Malgré tout, elle remettait en cause le principe du contrôle continu. En effet, celui-ci pourrait être discriminant en fonction des élèves. Les lycées défavorisés seraient effectivement mis en difficulté par rapport à d’autres.
Cependant, on note que le programme d’Emmanuel Macron semble accès sur l’éducation. En effet, il propose la création de 4 000 postes d’enseignants afin d’alléger les effectifs dans certaines classes. De plus, la réforme du baccalauréat, bien que peu développer pour le moment, permettrait de mieux préparer les jeunes aux études supérieures. L’objectif des gouvernements successifs étant d’obtenir 80% d’une classe d’âge diplômé à la sortie du lycée.
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