Le Brexit déchaîne les passions en France. Et cette fois-ci, c'est aux candidats de la primaire Républicaine de se prononcer. Et une chose est sûr, ils ne sont pas d'accord.
Après le Brexit, de nombreux français et surtout politiques anti-européens se sont mis en tête de créer à leur tour un Frexit… Mais la question a vite été mise de côté par le gouvernement actuel ainsi que l’opposition. Seul parti qui souhaite l’imposer… le FN. Malgré tout, si la question d’un Brexit à la française est écartée, celle d’une réforme européenne est née chez Les Républicains. Et tous ne semblent pas donner le même avis… quoique. Alors que la campagne pour la primaire Républicaine bat son plein, certains voit le sujet du Brexit comme un moyen de séduire certains électeurs à l’approche du vote. Malgré tout, tous semblent unis sur la question en refusant un Frexit, même si les discours divergent. En effet, certains candidats se placent comme les défenseurs du peuple face à la grande Europe, tandis que d’autre dénoncent une démagogie de leur part.
Le Brexit à la française c’est non… mais un nouveau traité ?
Même si le discours est différent, l’idée reste la même, le projet de l’UE doit à tout prix changer. Si les candidats à la primaire républicaine ne souhaitent pas d’un Brexit à la française, ils s’accordent sur la volonté d’un nouveau traité autour de la politique européenne. Dans une interview accordée au Monde, Alain Juppé déclarait qu’ « organiser un référendum aujourd’hui en France serait totalement irresponsable ». Ce à quoi Nicolas Sarkozy lui a répondu par interview interposée sur France Télévision en annonçant qu’il ne fallait pas avoir peur du peuple français. Malgré tout, les deux hommes annoncent être favorables à la création d’un nouveau traité européen. Autrement dit, la finalité est la même mais la manière d’y accéder est différente. Un but purement électoral, même si Nicolas Sarkozy n’est pas encore officiellement candidat.
Les candidats à la primaire Républicaine s’attaquent par interviews interposées
Dans le même but, les deux outsider de la primaire Républicaine répliquent avec les mêmes arguments. En effet, alors que François Fillon souhaite un référendum dans le prochain quinquennat, Bruno Le Maire explique qu’il faut « retremper le projet européen dans le bain de la souveraineté nationale ». Et bien évidemment, échéance électorale à l’approche, les candidats se tirent dans les pattes. Tandis que François Fillon et Nicolas Sarkozy demandent un référendum rapide, et accuse leurs rivaux de girouettes, Alain Juppé s’est lâché dans son interview au Monde dans laquelle il déclare: « il y a des moments historiques où les hommes d’État ne sont pas faits pour suivre l’opinion. Ils sont là pour la guider : voilà ce que nous pensons et ce que nous proposons à nos peuples et, à ce moment-là, il est possible d’organiser un référendum. Pas avant ». Alors que le Brexit est apparu comme un thématique nouvelle aux élections, chaque candidat semble tenir son rôle à la perfection.
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