Actualités
Partager sur

Pédophilie: l’ex-instituteur de Villefontaine se suicide en prison

Pédophilie lex instituteur de Villefontaine se suicide en prison

L'instituteur qui avait reconnu des actes de pédophilie sur des dizaines d'enfants, s'est suicidé en prison ce mardi 5 avril. Les familles sont en colère.

Depuis plusieurs mois, Villefontaine (Isère) fait tristement l’actualité pour une affaire de pédophilie. Un instituteur, Romain Farina, avait reconnu les agressions de dizaines d’enfants. Il était incarcéré en attente du procès tant attendu par les familles de victimes qui attendaient les explications. Hier, mardi 5 avril, il s’est donné la mort par pendaison dans sa cellule. Il était en prison depuis plusieurs semaines pour des soupçons d’actes de pédophilie. Deux petites filles de CP avaient révélé avoir été violées par Romain Farina. Des fellations imposées lors de jeux horribles que lui-même appelait « ateliers du goût ». Des dizaines de plaintes avaient suivi. La justice dénombre à ce jour 61 victimes potentielles dans les différents établissements où il a exercé.

Les familles voulaient des excuses pour ces actes de pédophilie

Mis en examen, le directeur avait reconnu une partie des faits de pédophilie. Romain Farina s’est pendu dans sa cellule avant le procès. Les familles n’auront pas d’explications et elles sont en colère. « Il nous fallait un procès, il nous fallait des vérités, il nous fallait aussi également des excuses. Il nous fallait plein de choses qu’on n’aura jamais malheureusement », a déclaré le père d’une victime au micro de France 3.

Romain Farina avait pourtant déjà essayé de se suicider en prison

Non seulement Romain Farina avait déjà été condamné pour détention d’images pédophiles en 2008, sans pour autant à aller en prison, mais il avait déjà tenté de se suicider en 2015. Les questions se posent sur le dispositif spécial mis en place concernant sa surveillance. Un syndicaliste de l’UFAP, David Besson, a affirmé sur RTL, qu’une ronde n’avait pas été effectuée la nuit du suicide de Romain Farina. La raison serait le manque d’effectifs. Interrogé par la suite, le garde des Sceaux, Jean-Jacques Urvoas, n’a pas infirmé les propos, « normalement, selon ce que je sais, il doit y avoir quatre rondes effectuées. Est-ce qu’il y avait effectivement un problème de personnel ? Il faut que l’on tire cela au clair mais c’est plausible parce qu’on a des prisons qui sont suroccupées et des personnels en souffrance ». Il aussi déclaré avoir « lancé une enquête administrative de la part de la direction de l’Administration pénitentiaire »

Afficher +