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Panama Papers: la société générale avait créé 979 sociétés offshores dans les paradis fiscaux

Panama Papers: la société générale avait créé 979 sociétés offshores dans les paradis fiscaux

La société Générale est au coeur de la polémique après que Le Monde ait révélé la création 979 sociétés offshores dans les paradis fiscaux.

Jérôme Kerviel s’en est donné à coeur joie ! La Société Générale, une des principales banques françaises vient d’être cité dans l’affaire du Panama Papers. Elle figure parmi les 511 banques à être citées dans le dossier. La Société Générale serait même l’un des principaux clients de Mossack Fonseca. Au total, près de 979 sociétés offshores ont été recensées dans la totalité des paradis fiscaux. Elle fait donc partie du top 5 des banques qui en ont créé le plus grand nombre depuis le début dans les affaires de Mossack Fonseca en 1977. Si le nombre est impressionnant et n’avait jamais fuité, c’est que ce n’est pas du siège français de la Société Générale que les ordres viennent. Ceux-ci sont donnés par les filiales en Suisse, au Luxembourg et aux Bahamas. Loin du superviseur bancaire français.

Une fermeture de la banque dans tous les pays considérés comme paradis fiscaux ?

« On s’est aperçu que la Société générale administrait des sociétés au Panama, aux Îles Vierges britanniques et aux Seychelles », a déclaré lundi sur RTL Elise Lucet, dont le magasine Cash Investigation sera dévoilé ce soir sur France 2. Et si cette apparition, de la banque française choque tant, c’est que la direction de la Société Générale avait affirmé en 2012 avoir « adopté un dispositif strict en matière de présence internationale ». A l’époque, la direction, par l’intermédiaire du directeur général, Frédéric Oudéa, avait annoncé qu’elle avait « fermé ses implantations dans les pays qui figuraient sur cette liste grise, mais aussi dans ceux que désignait la liste des Etats non coopératifs, comme le Panama ».

Le directeur de la Société Générale a-t-il menti ?

Toujours selon le directeur général de la Société Générale, le groupe bancaire avait même fait un pas en avant en fermant son implication « dans les Etats qui ont été qualifiés de centres financiers offshore ». Il avait alors ajouté que « nous n’encourageons pas nos clients à contrevenir à la loi ». Il avait notamment joué la carte de la franchise en annonçant la position du groupe en Suisse, au Luxembourg et à Jersey (îles Anglo-normandes) ». Il avait cependant refusé d’affirmer qu’il s’agissait de paradis fiscaux.

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