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Morning News: la marche blanche pour Chloé tuée à Calais, le tueur de l’Essonne condamné à perpétuité et la réforme du collège fait polémique

Morning News: la marche blanche pour Chloé tuée à Calais, le tueur de l'Essonne condamné à perpétuité et la réforme du collège fait polémique

Ce vendredi 17 avril, 5 000 personnes à la marche pour Chloé, la perpétuité pour le tueur de l'Essonne et la polémique sur la réforme du collège

Chaque jour, MCE vous propose un résumé de l’actualité. Ce vendredi 17 avril, la marche blanche en mémoire de Chloé tuée à Calais, le tueur de l’Essonne condamné à perpétuité et la réforme du collège de Najat Vallaud-Belkacem critiquée.

Marche blanche pour Chloé

5 000 personnes étaient présentes, jeudi soir à Calais, pour la marche en mémoire de Chloé, 9 ans. La fillette a été enlevée, violée et tuée mercredi soir. L’homme interpellé a d’abord nié les faits, avant de tout reconnaître.

La préfecture du Pas-de-Calais a dû modifier le parcours devant l’affluence. La mère de Chloé, présente, s’est exprimée devant la foule. Elle a notamment déclaré : « Chloé n’était qu’une enfant, Chloé n’était que joie. Aujourd’hui, nous pleurons tous une enfant qui ne voulait que vivre. Comment affronter notre douleur ? »

Le tueur de l’Essonne condamné à perpétuité

L’homme surnommé « le tueur de l’Essonne » a été condamné à la prison à perpétuité, avec une période de sûreté de 22 ans. Yoni Palmier est accusé d’avoir commis quatre assassinats entre novembre 2011 et avril 2012.

La cour a également prononcé une rétention de sûreté, fait rare en France. Cela implique que chaque année, la libération de Yoni Palmier sera réévaluée. Son avocat a déclaré ne pas savoir s’il voulait faire appel.

La réforme du collège critiquée

Najat Vallaud-Belkacem a présenté la semaine dernière son projet de loi de réforme des collèges. Soixante députés s’insurgent dans une lettre ouverte à la ministre. De plus, les syndicats d’enseignants appelent à la grève le 19 mai.

La réforme du collège prévoit, entre autres, de supprimer les classes « bi-langues » et les sections européennes. L’ex premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a d’ailleurs écrit à Najat Vallaud Belkacem : « Ces classes bilangues (…) ont permis à l’allemand de rester la 3e langue vivante enseignée en France. »

De son côté, le gouvernement persiste et assure que c’est « une bonne réforme ».

Crédit photo LP/Olivier Corsan