Tous les midis, MCE vous propose un condensé des informations principales de la matinée. Ce mardi 30 juin dans le Morning News:
Canicule: plusieurs dizaines de départements ont été placés en vigilance orange:
Une vague de chaleur est attendue cette semaine dans l’Hexagone. Celle-ci devrait se prolonger jusqu’au week-end. Des épisodes de canicule sont à prévoir dans de nombreuses régions – phénomène qui n’avait pas été observé à cette période de l’année depuis 1952. Le thermomètre va flirter avec les 40 degrés dans le Sud-Ouest, d’où partira cette vague de canicule qui s’étendra progressivement à l’ensemble du pays.
En comparaison en 2003, la canicule avait eu lieu dans la première quinzaine d’août alors que celle que nous allons connaître va débuter fin juin et se poursuivre en juillet augmentant la probabilité de battre des records. De grosses dépressions pourraient cependant venir couper cette canicule en plein de son élan, même si pour le moment aucune certitude n’est établie quant à un été 2003 bis.
Les graves retombées économiques des attentas en Tunisie:
Serait-ce la fin du tourisme tunisien? C’est en tout cas ce que pensent les analystes tunisiens en ce moment. Après cette vague de terreur meurtrière, il est clair que la Tunisie ne sera pas dans les destinations prisées par les touristes cet été. « Si le tourisme s’écroule, l’économie s’écroule », s’est alarmée la ministre tunisienne du Tourisme. « Il y a des évaluations qui sont faites. On ne peut pas donner de chiffre exact mais il faut compter au moins, [pour] l’impact sur le PIB, [qu’]il y a un manque à gagner d’au moins un milliard de dinars pour l’année », a répondu la ministre du Tourisme Selma Elloumi Rekik. Elle réagissait à une question sur les pertes après l’attentat sanglant contre un hôtel en bord de mer. Elle a estimé les pertes à plus de 450 millions d’euros en 2015. « C’est un minimum, je pense, mais ça reste toujours une estimation », a-t-elle ajouté lors d’une conférence de presse alors que le budget de l’État tunisien pour 2015 est de près de 29 milliards de dinars (13,3 milliards d’euros).
>>> En lire plus sur Le Point.
Disparition d’une légende ombragée:
Charles Pasqua s’est éteint le lundi 29 juin au soir à l’âge de 88 ans. L’ancien Gaulliste laisse derrière lui des tonnes de secrets qui continuerons à participer à sa légende, même des années après sa mort. « Il faut terroriser les terroristes. » « Les promesses des hommes politiques n’engagent que ceux qui les reçoivent » ; « À l’Assemblée, on tue au poignard. Au Sénat, on empoisonne avec le sourire »; « La politique, ça se fait à coups de pied dans les couilles » ; « Quand on est emmerdé par une affaire, il faut susciter une affaire dans l’affaire, et si nécessaire une autre affaire dans l’affaire de l’affaire, jusqu’à ce que personne n’y comprenne plus rien. » Charles Pasqua n’était pas le dernier en matière de punchline assassines. Ce caractère a participé à la construction d’une image forte, celle d’un homme qui a occupé tous les mandats que la politique française permet d’obtenir. Charles Pasqua savait des choses, et aimait le faire savoir sans jamais donner de détails. Le malaise causé à son interlocuteur restait la plus belle récompense qu’il pouvait obtenir face à une personne qu’il n’appréciait guère.
>>> Lire le dossier sur Le Point ici
source: LePoint / Le Figaro / La Chaîne Météo
crédit photo: D.R.