Actualités
Partager sur

Migrants: violents affrontements lors de l’évacuation d’un lycée occupé par des réfugiés

Un lycée parisien qui était occupé par des migrants a été évacué de force par les policiers. Des violences qui ont commencé dès 6h30 du matin.

Un lycée parisien qui était occupé par des migrants a été évacué de force par les policiers. Des violences qui ont commencé dès 6h30 du matin.

Ce mercredi matin du 4 mai 2016, des violences ont opposé des manifestants et des policiers qui étaient venus évacuer des migrants qui avaient trouvé refuge depuis près de deux semaines dans un lycée parisien en travaux. Vers 6h20, dans le nord-est de la capitale, les forces de l’ordre ont utilisé les gaz lacrymogènes afin de disperser des dizaines de manifestants venus protester de bon matin et avait formé une chaîne humaine autour du lycée dans lequel s’étaient réfugiés les migrants. Parmi les manifestants, certains ont scandé des slogans anti-police ont constaté les journalistes de l’AFP présents sur les lieux des altercations.

Les migrants ont été évacués par les forces de l’ordre

Parmi les manifestants, certains étaient simplement venus pour défendre les migrants et leur permettre de rester au sein de l’établissement plutôt que de se retrouver à la rue. Mais cela n’a pas duré, les forces de l’ordre ayant tout de suite intervenues et les premières violences ont eu lieu sur l’avenue Bolivar. Les policiers se sont ouverts le passage vers le lycée par une porte dérobée rue Clavel. Ils ont pu y accéder en renversant les chaises et les tables mis en guise de barrage pour protéger les migrants a expliqué un responsable de l’association qui soutient les migrants à l’AFP.

Une manifestation sous tension avec Nuit Debout

Après un retour au calme, les responsables du groupe de soutient aux migrants ont entrepris des discussions avec les policiers au sein même de l’établissement. Ceux-ci faisaient alors état de 300 migrants au sein du lycée. La manifestation était déjà sous tension car le collectif Nuit Debout, informé de l’action, avait prévu de se rendre devant le lycée parisien pour empêcher les forces de l’ordre d’évacuer les migrants. Cet avis d’expulsion avait été saisi par le conseil régional d’Ile-de-France. Le tribunal administratif de Paris avait alors ordonné le 29 avril l’évacuation du lycée avec un délai de grâce de 72 heures.

Crédits photo: AFP

Afficher +