Médecins sans frontières (MSF), a lancé ce lundi 20 juin sa nouvelle campagne « destinée à mobiliser l’opinion publique contre les politiques migratoires européennes ».
L’association sanitaire mondiale, Médecins sans frontières (MSF) vient de lancer une nouvelle campagne de soutien pour les migrants et dénoncer les politiques migratoires sous forme de série. Pour l’organisation, cette web-série de six épisodes a pour but de « mobiliser l’opinion publique contre les politiques migratoires européennes qui mettent en danger les populations venues se réfugier en Europe ».
Johnny Hunter : le chasseur de migrants
C’est ainsi que s’appelle cette petite série disponible sur internet. Le premier épisode est diffusé ce lundi 20 juin. Les six épisodes seront mis en ligne chacun leur tour avant le 7 juillet. Chaque épisode a pour objectif d’être drôle et de mettre en scène « l’absurdité et les contradictions des politiques actuelles ». La série traitera de plusieurs thèmes, à savoir la multiplication des camps de réfugiés, le délit de solidarité, les naufrages en Méditerranée, et les conditions de survie des migrants condamnées à la précarité. Une situation des migrants que l’associaitoon Médecins Sans Frontières juge inacceptable et appelle les protagonistes à modifier au plus vite.
Qui est Johnny ?
Johnny Hunter n’est autre que le héros de la série. Il est censé être la caricature par excellence des politiques européennes. Il est le fruit d’une relation strictement professionnelle entre Médecins sans frontières et de la société de production « Et Bim ». Vous pouvez découvrir Johnny dès aujourd’hui dans le premier épisode, en compagnie de Marco, Kowalski et Kyle. Afin de ne pas tomber dans la pure provocation, Médecins sans frontières a choisi de créer un site pour chaque épisode qui sera rempli d’informations et d’explications sur le thème qu’aborde l’épisode. Cette campagne est un coup de théâtre pour Médecins sans frontières qui a refusé il y a quelques jours un quelconque financement par des institutions ou des pays européens. Un logique qui respecte la politique de l’association qui obtient 92% de ses fonds par des donateurs individuels.
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