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Manuel Valls victime de photomontages douteux sur sa personne

Manuel Valls victime de photomontage douteux sur sa personne

Manuel Valls est la cible de photomontages douteux dans la mairie qu'il a présidé avant de devenir ministre. Si l'humour et la liberté d'expression sont mis en avant pour défendre les auteurs des images, cela ne passe pas du côté du maire de la ville d'Evry.

Le photomontage réalisé par un élu de la commune d’Evry en Essonne a fait rire beaucoup d’internaute, mais pas le principal intéressé et encore moins ses supérieurs hiérarchiques. Sur l’image, qui reprend le thème du code de la route, on y voit: « Manuel Valls traverse devant vous : A) Je conserve mon allure. B) J’accélère. C) Je marque l’arrêt sur sa tête et je fais patiner mes pneus. D) Je stoppe et le castre avec un coupe-ongle. E) Je le quenellise avec la bande blanche ». Une image très explicite et surtout extrêmement violente. L’employé municipale de la mairie, un animateur, a été suspendu quatre mois par le maire PS de la ville selon Le Parisien.

Un élu LR s’attaque aussi à Manuel Valls

Mais l’homme n’est pas le seul à être inquiété par une suspension de la mairie d’Evry. Stéphane Le Personnic, un élu municipal du parti Les Républicains a lui aussi tapé fort. Sur le groupe Facebook « tu sais que tu vient d’Evry quand… » il avait publié un photomontage du Premier ministre avec la moustache d’Adolph Hitler avec écrit en légende: « Bossez et fermez vos gueules ! ». Un post publié sous le pseudonyme « Evry Slp ». Mais un comparaison de Manuel Valls avec le dictateur allemand des années 30 passe très mal chez les internautes. Si certains parlent de liberté d’expression, d’autre trouve la comparaison insultante pour le Premier ministre, mais aussi pour les victimes de la Seconde Guerre Mondiale.

Une atteinte à la liberté d’expression ou une insulte à Manuel Valls

Dans un interview accordé au Parisien, le maire d’Evry a pris position: « ce n’est pas de l’humour, c’est un appel au meurtre. Quant au Premier ministre en Hitler, cela dépasse l’entendement ! ». Francis Chouat, qui a succédé à Manuel Valls n’en démord pas. Il a même été jusqu’à saisir le procureur de la République, le préfet de la région et celui du département. De son côté, l’élu Les Républicains se défend en déclarant: « comprendre que certains y voient une blague de mauvais goût », mais affirmant qu’il s’agissait d’humour. Il a cependant de son côté que que cette polémique est une grave atteinte à la liberté d’expression. Il a cependant supprimé les clichés de la page Facebook.

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