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Loi travail: des affrontements dans le centre-ville de Rennes entre la police et les manifestants

Loi travail: des affrontements dans le centre-ville de Rennes entre la police et les manifestants

Lors de la manifestation contre la réforme de la loi travail, des affrontements ont éclaté entre les autorités et le cortège.

Ils sont nombreux à être descendus dans la rue dans le cadre de la réforme de la loi travail. Et si la première mobilisation du 9 mars s’était déroulée dans le calme (excepté Lyon), cette fois-ci, de nombreux débordements ont eu lieu à Paris et dans toute la France, donnant lieu à des altercations avec les forces de l’ordre. A Paris, des jeunes cagoulés en sont venus aux mains avec les forces de l’ordre mais très vite la situation est revenue au calme et la manifestation a pu suivre son cours. A Rennes en revanche, des manifestants ont été pris en train de jeter de la peinture sur la façade de l’hôtel de ville et la SNCF a porté plainte pour des dégradations à la gare de la ville bretonne.

La police prise à partie par les manifestants contre la loi travail

Dans le centre-ville, les affrontement avec les forces de l’ordre se sont soldés par l’usage de gaz lacrymogènes afin de disperser la foule. Un homme de 24 ans a été interpellé pour violences envers les policiers. Parmi les forces de l’ordre, on dénombre tout de même un blessé après que des manifestants aient pris à parti les forces de sécurité. Ceux-ci demandaient « la libération des camarades ». Peu nombreux, les CRS ont dû encore une fois utiliser les gaz lacrymogènes, afin que le cortège contre la loi du travail s’éparpille dans la nature.

Des bâtiments dégradés le long du cortège

Malgré les actions de la police, les manifestants contre la loi travail ont continué de manifester dans les rues de la capitale bretonne et notamment en se réunissant devant un commissariat de la Tour d’Auvergne. Des dégradations ont été constatés et surtout des tags sur les façades le long de la manifestation. Parmi les bâtiments ciblés, l’hôtel de ville et le commissariat de la rue de Penhoët ont été aspergés de peinture, ainsi que quelques distributeurs de billets. Nul doute que le prochain rassemblement contre la loi travail, qui devrait être jeudi 24 mars prochain, les forces de l’ordre seront plus nombreuses sur place et que le moindre débordement pourrait dégénérer.

Crédits photo: Twitter Camille Allain

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