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Justice: un tueur cannibale considéré irresponsable ne sera peut-être pas jugé

Justice un tueur cannibale considéré irresponsable ne sera peut être pas jugé

Une affaire peu commune a lieu dans les Hautes-Pyrénées. Un homme est accusé de meurtre cannibale. Mais il ne sera peut-être pas jugé...

Jérémy Rimbaud, ancien caporal chez les « Marsouins » (RCIM) de Poitiers ne sera certainement pas jugé, les experts l’ayant jugé irresponsable. L’homme est suspecté d’avoir tué un agriculteur et de lui avoir mangé le cœur et la langue. Jérémy Rimbaud avait été interpellé après avoir tenté d’agresser une autre personne. Il a depuis été placé en Gironde, au sein de l’unité pour malades difficiles de Cadillac.

« Il a mangé le coeur et la langue en les cuisinant avec des haricots »

Les experts l’ayant jugé irresponsable, il ne sera peut-être pas jugé. Malgré un crime cannibale Jérémy Rimbaud ne connaîtra certainement de procès. L’ordonnance de la juge d’instruction de Pau (Pyrénées-Atlantiques), rendue en fin de semaine dernière, tend à déclarer le jeune homme originaire d’une petite commune du sud de Tarbes irresponsable de ses actes. Comme le rapporte La Dépêche, en novembre 2013, âgé de 27 ans, il avait agressé un agriculteur, à son domicile de Nouilhan (Hautes-Pyrénées). L’ancien caporal avait tué sa victime à coups de barre de fer, puis il avait prélevé le cœur et la langue avec un couteau avant de les manger après les avoir cuisiné avec des haricots. Un acte cannibale qui a choqué la population locale et l’opinion publique. Ce fait divers sordide relancera le débat de l’accompagnement des militaires de retour de mission et de la gestion des cas de symptômes post-traumatiques.

« Surnommé « le Cannibale de Nouilhan » ou « le Cannibale des Hautes-Pyrénées » »

Depuis l’arrestation de Jérémy Rimbaud, tous les experts appelés dans cette affaire avaient conclu à une « abolition du discernement » du jeune militaire qui était surnommé « le Cannibale de Nouilhan » ou « le Cannibale des Hautes-Pyrénées ». L’ancienne petite amie du caporal démissionnaire avait témoigné et affirmait que ce dernier présentait tous les signes d’un traumatisme psychique. Notamment depuis son retour de déploiement en Afghanistan. Son ancien régiment, quand à lui refusait d’accepter et de corroborer cette hypothèse.

Photo: La République des Pyrénées

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