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Il tabasse son bébé de deux mois en le traitant de « pouffiasse »

Il tabasse son bébé de deux mois en la traitant de "pouffiasse"

Deux jeunes parents sont jugés aujourd'hui pour des faits de maltraitance : ils sont accusés d'avoir frappé, insulté et torturé leur enfant de 2 mois. L'enfant souffre aujourd'hui de séquelles irréversibles dont une cécité partielle

Les médecins n’ont pas mis longtemps à comprendre que la petite fille, prénommée Marie, avait été victime de sévices d’une violence et d’une cruauté rare. Multiples contusions, fractures, hématomes, cécité partielle, incapacité physique à 60%, malnutrition, anémie. Autant de symptômes dont souffrait le bébé qui n’était dans notre monde que depuis 2 mois. Le procès des parents auteurs des violences s’ouvre aujourd’hui aux assises de Chambéry. âgés de 24 et 23 ans, ils avaient à peine 20 ans quand les faits ont été constatés.

Ils insèrent du coton dans la bouche du bébé pour le faire taire

Les maltraitances auraient débuté dès la sortie de l’enfant de la maternité : tout deux ont commencé à donné des claques à l’enfant, et le père avait pour habitude de la traiter de « pouffiasse » en la frappant. Ils avaient également des méthodes barbares quand ils voulait faire taire leur bébé ou s’en délester : il leur arrivait de lui mettre du coton dans la bouche pour ne plus entendre ses cris, de lui passer la tête sous l’eau froide, ou de la laisser par terre dans son couffin, à côté de la litière du chat. La petite Marie souffrira hélas de séquelles irréversibles, tant au niveau cérébral que physique (elle a quasiment perdu la vue d’une œil).

20 ans de réclusion criminelle encourus

Les deux parents ont reconnu les faits au cours de l’enquête (c’est le père lui-même qui a révélé qu’il insultait son nourrisson de « pouffiasse » lorsque qu’il la frappait), et la garde de l’enfant leur a immédiatement été retirée et confiée à la Direction de la vie sociale qui défend ses intérêts. Les parents devant répondre de leurs actes pendant un procès qui devrait s’étaler sur trois jours à la suite desquels ils connaîtront leur peine, qui pourrait s’élever jusqu’à vingt ans de réclusion criminelle.

Source : https://www.ledauphine.com/savoie/2015/03/10/le-nouveau-ne-recevait-des-claques-et-passait-sous-l-eau-froide

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