Le député Rassemblement Bleu Marine et avocat Gilbert Collard a fait des déclarations chocs concernant Salah Abdeslam.
Gilbert Collard est souvent présent médiatiquement en tant que député Rassemblement Bleu Marine du Gard. Mais sa profession est avocat. Il était interrogé sur l’actualité au micro de Jean-Jacques Bourdin sur BFM et RMC. Et il a notamment expliqué pourquoi il aurait utilisé la torture pour éviter les attentats de Bruxelles et n’aurait pas accepté de défendre Salah Abdeslam. Il a comparé la défense du seul survivant des commandos des attaques de Paris à celle de Klaus Barbie, le criminel nazi.
Gilbert Collard, partisan de la méthode Trump en ce qui concerne les terroristes
Après avoir affirmé qu’il aurait voté pour Donald Trump aux Etats-Unis en ffirmant que l’homme avait « du courage », notamment sur la question des interrogatoires de terroristes. Gilbert Collard, a affirmé qu’il aurait « appliqué la torture sur Salah Abdeslam » pour éviter les attentats à Bruxelles. Donald Trump « vous réveille, il pose un problème qu’on doit aborder avec toutes les garanties juridiques et morales ». Gilbert Collard a confié qu’il n’était pas pour « la torture gratuite », mais pour celle qui pouvait permettre de « sauver des vies ».
Gilbert Collard aurait refusé de défendre Salah Abdeslam
Salah Abdeslam est le seul survivant des commandos des attentats djihadistes de novembre qui ont fait 130 morts en France. Arrivé en France mercredi 27 avril, il a été mis en examen pour assassinats à caractère terroriste et placé en détention provisoire. La question de sa défense française s’est donc posée. Et c’est le médiatique Frank Berton qui assurera la défense du belge. Invité de Jean-Jacques Bourdin, Gilbert Collard a répondu à la question de savoir si il aurait défendu Salah Abdeslam. « Je n’aurais pas accepté de défendre Salah Abdeslam, comme je n’aurais pas défendu Klaus Barbie » avant de justifier, « je hais le terrorisme, je le déteste ». Il défend néanmoins le fait qu’il soit défendu. « Pour autant, je n’accepte pas que l’on critique l’avocat qui a choisi de le défendre », a poursuivi Gilbert Collard au sujet de Frank Berton.
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