Après avoir été constant durant 70 ans, le taux de mortalité en France augmente de manière constante depuis 2015
Malgré l’allongement de la durée de vie, le nombre de décès est en constante augmentation depuis 2015 avec 7% de décès en comparaison des années précédentes. L’institut national d’étude démographique récence 113 400 décès de plus que la moyenne en une année seulement. Un chiffre qui s’explique pour différentes raisons.
La fin du « papy-boom »
En stagnation constante depuis plus de 70 ans, le taux de moralité atteint des sommets depuis début 2015. Les générations dites du « papy-boom » nés entre 1948 et 1973 n’y sont pas pour rien puisqu’elles atteignent un âge avancé, ce qui justifie un surcroît de décès ces dernières années en France. En dépit de l’allongement de la durée de vie et des progrès de la médecine, le « papy-boom » qui a auparavant provoqué un sursaut de naissances fait désormais l’effet inverse. Ce phénomène, qui vient à peine de débuter ne va que prendre de l’ampleur dans les années à venir. L’institut national d’étude démographique annonce en effet que le taux de mortalité en lien avec le « papy-boom » atteindra son paroxysme en 2017.
Le taux de mortalité ne fera qu’augmenter
Si cette hausse était en partie attendue car la population a augmenté (66,6 millions au 1er janvier 2016) et a vieilli. Cette hausse du nombre de décès, associée à une très légère baisse de la fécondité (1,93 enfant par femme en 2015 contre 1,98 en 2014, soit une baisse de 2,4 %), marque le début d’une nouvelle période dans l’évolution de la population française.