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Droit du travail: moins d’un français sur cinq favorable à la réforme

Droit du travail: moins d'un français sur cinq favorable à la réforme

Selon un sondage Elabe, 18% des français sont favorables à la réforme du droit du travail que souhaite mettre en place Myriam El Khomri

La réforme sur le droit du travail n’est pas appréciée de tous. Mais pour certains la réforme est une très bonne chose. Selon un sondage Elabe pour Les Echos et l’Institut Montaigne, 18% des français seraient favorable à la réforme du droit du travail de la ministre du Travail, Myriam El Khomri. Un constat qui reste toutefois à nuancer puisque le sondage stipule aussi que 48% des français veulent une modification du texte et 33% le retrait.

Droit du travail: 18% des français sont favorables

Alors qu’elle est très vivement critiquée par les syndicats cette réforme du droit du travail, impulsée par Manuel Valls mais décidée par Myriam El Khomri semble trouver des adeptes. Selon un sondage Elabe pour Les Echos, 18% des français interrogés seraient favorable à la réforme du droit du travail. Ils considèrent que cette réforme est une bonne chose pour la société française et pensent que le gouvernement « ne doit pas reculer », mais véritablement proposer la réforme à l’Assemblée nationale le 24 mars.

67% toujours opposés à la réforme

Plus des deux tiers des français restent opposés à la réforme. La plupart des français ne veulent pas d’une réforme qui renvoie des années en arrière. Pour le président de l’Elabe, « le gouvernement a fait une grave erreur de pédagogie car aucune de ces mesures n’a été évoquée en amont, L’opinion était en train de s’approprier progressivement le constat, mais pas les mesures elles-mêmes » » Les Echos. Les français veulent avant tout une modification de la loi. Notamment sur les indemnités prud’homales. Les étudiants sont les premiers à ne pas accepter la réforme du droit du travail, qui vise à mettre les jeunes dans la précarité. Pour les syndicats étudiants, ce texte est avant tout un moyen de licencier les jeunes de manière abusive. Le tiers des français réclame le retrait de la réforme.

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