Les homosexuels peuvent officiellement donner leur sang depuis lundi 11 juillet 2016. L’interdiction de don du sang est levée, mais des conditions sont à remplir pour être donneur
Promesse de la ministre de la Santé, Marisol Touraine, les homosexuels peuvent donner leur sang, mais bien évidemment sous certaines conditions que la communauté ne s’est pas cachée de critiquer. Demandé depuis plusieurs années, le don du sang était jusqu’au lundi 11 juillet 2016 fermé à la communauté homosexuelle. Les établissements hospitaliers ont toujours fait connaître le besoin en ce qui concerne le don du sang, et les manques qu’ils ont pour subvenir aux besoins vitaux de ceux qui nécessitent un don de sang.
Dong du sang, une affaire de restrictions
Promesse de l’hiver dernier par la ministre de la Santé, Marisol Touraine, les homosexuels peuvent désormais donner leur sang. Bien évidemment non sans restrictions. Si la sexualité ne tient pas une place importante dans votre vie, alors vous pouvez faire don de votre sang. Effectivement, pour faire don de son sang, il faut pouvoir prouver et garantir que vous avez pratiqué l’abstinence sexuelle pendant toute une année. Si vous faîtes un don de plasma vous ne devrez attendre « que » quatre mois. Malheureusement, certaines mentalités n’ont pas évolué, notamment chez certains intégristes et radicaux religieux, l’un d’eux a affirmé sur le web que « Recevoir un don de sang gay pourrait rendre homosexuel ». Afin d’informer ceux qui pourraient encore se poser ce genre de questions, il a été prouvé que recevoir un don de sang ou d’organe de la part d’une personne homosexuelle ne fera pas de vous un(e) homosexuel(le). De même, un homosexuel qui recevra un don de sang ou d’organe d’une personne hétérosexuelle ne changera pas non plus d’orientation sexuelle.
Idées reçues sur le VIH
Il est bien encré dans les pensées que l’étiquette VIH est collée sur le front de la communauté homosexuelle. « La maladie des gays » comme certains l’appelaient, et comme certains l’appellent encore aujourd’hui. Il est vrai qu’il y a une plus grande probabilité pour que les homosexuels contractent le VIH face aux hétérosexuels. En effet, sur 100 000 personnes en une année, on estime à 1000 cas de contamination chez les homosexuels, contre 5 chez les hétéros. En revanche, on note que 60% des nouvelles contaminations concernent les hétérosexuels.
Source : Ministère de la Stanté
Auteur article : Jean-Henri Buet
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