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Diesel: certains véhicules sont 10 fois plus polluants que la norme

Diesel certains véhicules sont 10 fois plus polluants que la norme

Des tests d'émissions polluantes ont été effectués sur 52 véhicules diesel, et les résultats montrent des dépassements. Notamment chez Renault et Opel.

Les conclusions de tests d’émissions polluantes, portant sur 52 véhicules diesel au total, confirment des dépassements de normes d’oxydes d’azote (NOx) et de C02. Selon un dossier du ministère de l’Environnement communiqué ce jeudi 7 avril, ces dépassements s’observent notamment chez Renault et Opel. Au total 52 véhicules ont été testés par les équipes de l’Utac-Ceram, dont 12 véhicules Renault, 9 Peugeot, 6 Citroën, 5 Volkswagen, 4 Ford et 3 Opel. Le protocole prévoit trois types d’essais aussi bien en laboratoire que sur route.

Des dépassements non négligeables pour certains véhicules diesel testés

Les dépassements d’oxydes d’azote constatés, allant parfois de 5 à 10 fois la norme, sont liés en grande partie au choix de la technologie de dépollution fait par le constructeur, ont précisé les auteurs du rapport. Donc, ceux qui utilisent le système de dépollution avec le piège à NOx sont moins performants. Concernant le CO2, la mesure est juste déclarative lors de l’homologation. Lors des tests, des écarts ont été constatés sur tous les véhicules diesel analysés, avec des dépassements non négligeables allant de 12 % à plus de 40 %. Pour toutes les irrégularités constatées, les constructeurs concernés ont été « invités à fournir des explications sur les causes de ces dépassements ».

Des tests organisés suite au scandale Volkswagen

Une première vague de tests avaient eu lieu en février dernier. Une commission technique chargée de ces évaluations avait été mise en place par la ministre de l’Environnement Ségolène Royal dans la foulée du scandale Volkswagen fin 2015. Le constructeur allemand avait lancé un rappel de ses voitures avec un moteur diesel 2 litres équipées d’un logiciel pouvant truquer les contrôles antipollution. Si les tests en France n’ont pas permis de déceler de logiciel frauduleusement modifié comme dans le cas Volkswagen, ils confirment une « recherche d’optimisation des tests » par les constructeurs. Comme sur les 22 premiers véhicules analysés, ces nouveaux tests ont donc confirmé les émissions polluantes de certaines voitures.

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