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Daech: le nombre de françaises rejoignant l’Etat Islamique pour le djihad explose

Daech: le nombre de françaises rejoignant l'Etat Islamique pour le djihad explose

Les femmes françaises qui rejoignent Daech sont plus nombreuses tous les jours. Aujourd'hui, elles représentent plus d'un tiers des personnes de nationalité française ayant rejoint les rangs du groupe terroriste.

Les rangs de Daech comptabilisent de plus en plus de Françaises. Cette information révélée par France Info, qui cite comme source un rapport confidentiel des services de renseignement, dévoile que 220 femmes françaises ont rejoint les rangs de l’organisation Etat Islamique en Irak et en Syrie. Cela signifie qu’au niveau du ratio, la gente féminine représente plus d’un tiers des personnes ayant rejoint les rangs de Daech, qui comprend environ 600 personnes de nationalité française. Après les attentats du 13 novembre dernier, 20 personnes ont rejoint la Syrie, et ce sont exclusivement des femmes. « La majorité sont des épouses de djihadistes qui ont suivi leur mari, les autres pensent en trouver un sur place », expliquait un haut fonctionnaire au Parisien dans une interview datant de janvier 2015.

Leur passage chez Daech est mieux préparé que pour les hommes

Selon le même spécialiste, « leur départ est souvent bien mieux préparé que celui des hommes, notamment grâce à l’aide d’autres femmes trouvée sur Internet. Mais il existe une autre inquiétude : 40 % des femmes qui partent faire le djihad sont de nouvelles converties à l’islam radical. Environ deux fois plus que pour les hommes ». Pourtant, la condition féminine sous Daech est très compliquée. Si certaines espèrent peut-être obtenir un rôle clé, la majeure partie d’entre elles sont reléguées à des fonctions mineures, et notamment celle d’une femme au foyer bonne à marier aux djihadistes de Daech.

Une déception une fois sur place

Sur place, la situation des femmes est pourtant catastrophique. Souvent, les femmes françaises sont enfermées entre elles par Daech. Parlant mal l’arabe, la langue offre une première barrière. Elle sont donc là pour faire le ménage et non pas pour le combat comme elles l’espèrent au début de leur voyage. Contrôlées par la police religieuse féminine Al-Khansaa, leur rôle est d’enfanter les futurs enfants du califat et rien d’autre. Malgré tout, une fois devenue mère de famille, beaucoup de jeunes femmes tentent de rentrer en France pour échapper à l’horreur de Daech, leur mari ayant souvent trouvé la mort dans les combats. celles-ci sont donc remarier rapidement de force par les autorités du groupe terroriste, sans même respecter la période de deuil prônée par le Coran.

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