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Croissance: et si la France allait vraiment mieux ?

Croissance: et si la France allait vraiment mieux ?

L'Insee a revu à la hausse la croissance du PIB en la passant de 0,5% au cours des trois premiers mois de 2016, soit plus que les 0,6%.

« Ça va mieux pour la France ». Plus le temps passe, plus cette phrase polémique prononcée par François Hollande se confirme. Dans sa nouvelle estimation publiée ce lundi matin, l’Insee a revue à la hausse la croissance économique du premier trimestre en France. « Au premier trimestre 2016, le produit intérieur brut (PIB) en volume* augmente de 0,6 %, ce qui rehausse légèrement la première estimation (+0,5 %)», expliquent les statisticiens publics.

Accélération de la consommation des ménages et baisse du chômage

En hausse de 0,2 point par rapport au dernier trimestre 2015, ce chiffre s’explique par une accélération de la consommation des ménages ainsi qu’un net rebond de l’investissement, précise l’institut statistique dans un communiqué. Ainsi, si l’activité restait nulle jusqu’au 31 décembre le PIB atteindrait désormais 1,1%. Cette nouvelle rend un peu plus crédible l’objectif de 1,5% affiché par le gouvernement. Elle s’ajoute à celles des derniers jours telle que l’annonce d’une nouvelle amélioration sur le front du chômage, ou encore le redressement du moral des ménages au plus haut depuis 2007.

La prévision de croissance de 1,5% jugé optimiste

Meilleure que prévue, la hausse de la croissance s’appuie sur le fait que « la consommation des ménages accélère fortement ». Les dépenses affichent en effet une hausse de 1,4% « principalement portées par un vif rebond des dépenses en biens et, dans une moindre mesure, par une accélération de la consommation de services ». Ainsi, il apparaît que « la consommation de biens fabriqués accélère fortement, notamment en équipement du logement, en automobile et en habillement ». L’autre bonne nouvelle pour l’économie française, selon l’Institut statistique, est liée aux investissements, qui ont enregistré une nouvelle hausse de 1,6% après avoir déjà augmenté de 1,2% fin 2015. De bonnes nouvelles qui poussent le FMI à s’aligner sur la prévision de croissance de 1,5% du gouvernement qu’il juge optimiste.

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