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Corée du Nord: une journaliste y réalise un Facebook live pour la première fois

Corée du Nord: une journaliste y réalise un Facebook live pour la première fois

Un Facebook live est devenu une chose classique… Mais lorsque celui-ci vient de Corée du Nord, il attire l'attention.

Si les Live Facebook sont de plus en plus répandus, celui de Anna Fifield est sorti du lot. Pourquoi? Car cette journaliste du Washington Post en a réalisé un depuis la… Corée du Nord. Une innovation et une preuve de courage incroyable de la journaliste américaine qui s’est livrée sur la vie du pays le plus fermé du monde. Celle-ci répondait simplement aux questions des internautes depuis sa chambre d’hôtel à Pyong-Yang, la capitale de la Corée du Nord. Celle-ci a d’ailleurs confirmé qu’elle pensait que les agents du gouvernement coréen chargés de l’escorter tout au long de son voyage, n’aient pas été informés de cette initiative, alors que c’est une obligation en Corée du Nord.

La journaliste présente en Corée du Nord pour un congrés

La vidéo live a duré 16 minutes et semble avoir été arrêtée par un problème de connexion. La journaliste avait alors expliqué sa présence en Corée du Nord pour couvrir une conférence géante organisée par le parti du dirigeant de la Corée du Nord. Selon la journaliste du Washington Post, il s’agit d’ « un congrès qui n’arrive qu’une fois toutes les générations ». Alors que la Corée du Nord est considéré comme l’avant-dernier pays au classement des libertés de la presse, le pays impose aux journalistes rentrant sur leur territoire des restrictions drastiques.

Une liberté plus grande pour la presse en Corée du Nord

Mais il semblerait que depuis quelques années, ces interdictions tendent vers une relaxe. En effet, plusieurs agences de presse ont ouvert des bureau dans ce pays, et notamment l’AFP au tout début de l’année 2016. Une tension qui baisse comme le confirme Anna Fifield qui montre sur les réseaux sociaux, des photographies de la vie habituelle en Corée du Nord, ce qui était impossible auparavant. Seul quelques membres éminents du régime totalitaire nord-coréen avait la possibilité d’utiliser les réseaux sociaux, propre à la Corée du Nord, et extrêmements surveillés.

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