Emeutes, incendies et agressions ont eu lieu au cours de la même nuit, à Compiègne, suite à une intervention des forces de sécurité dans la ville
34 voitures garées dans un hangar de la municipalité de Compiègne (Oise) ont été brûlées hier, dans la nuit de mercredi à jeudi. Au cours de cette même nuit, une multitude d’agents de sécurité mobilisés pour intervenir dans une cité ont été agressés par une cinquantaine de personnes.
Incendies, émeutes et agressions au cours de la même nuit
C’est une nuit plus qu’agitée qu’ont vécue les agents de sécurité mandatés par l’office public (OPAC), dans la nuit de mercredi à jeudi. Alors que ces derniers intervenaient dans la ville, dans le cadre d’un trafic de drogue, de violentes émeutes ont alors eu lieu dans un quartier sensible de la ville. Face aux agents de sécurité, les délinquants ont en effet rapidement décidés de déclencher un feu. Maîtrisé par une dizaine de pompiers mobilisés sur les lieux, l’incendie est tout de même parvenu à brûler au total 34 véhicules. Dans un même temps, à l’opposé de la ville, au Clos-des-Roses, des agents de sécurités missionnés pour rassurer les habitants sur le climat d’insécurité qui s’était installé dans leur cité, ont été violemment agressés. Les agents de sécurité privée mandatés par l’OPAC (Office public d’aménagement et de construction), se seraient alors réfugiés dans un appartement, avant d’être secourus par les forces de l’ordre.
Une réaction à la politique de lutte contre la drogue à Compiègne
Pour le procureur, « dans le contexte d’une action très forte de lutte contre le trafic de stupéfiants à Compiègne, il n’est en rien exclu que l’une ou plusieurs de ces actions soient une réaction à une politique qui déstabilise le commerce illicite installé depuis longtemps ». En effet, la ville tente depuis un certain temps d’éradiquer les trafics illicites au sein de la commune. Selon une déclaration du Maire (LR) de Compiègne, il ne fautpas céder aux délinquants « ces actes criminels montrent que la répression est efficace. Il faut sévir » a-t-il déclaré.