Une des 219 lycéennes enlevées par Boko Haram vient d'être retrouvée vivante dans l'Etat de Burno, au nord-est du Nigéria
Une des 219 lycéennes enlevées par Boko Haram vient d’être retrouvée dans le nord-est du Nigeria. Il s’agit de la première jeune femme à avoir été relâchée saine et sauve après son enlèvement.
La seule lycéenne à avoir été retrouvée depuis le kidnapping
Il y a deux ans, Boko Haram enlève 219 lycéennes à Chibok, dans le nord-est du Nigéria. Dès lors, l’enlèvement des « filles de Chibok, » crée une vive émotion à travers le monde et soulève une indignation qui se manifeste sous le slogan « Bring Back Our Girls, » en français : « rendez-nous nos filles. » Hier, l’une d’entre elles a été retrouvée dans l’Etat de Burno, l’un des derniers bastions du groupe islamiste. C’est l’un des responsables du mouvement BringBackOurGirls, Tsambido Hosea Abana, qui a divulgué l’information hier soir. Agée de 17 ans au moment de son kidnapping, le 14 avril 2014, la jeune fille originaire de Mbalala se rendait à Chibok pour passer des examens lorsqu’elle a été kidnappée par les islamistes de Boko Haram.
218 lycéennes encore prises en otage par Boko Haram
Amina Ali Darsha Nkeki a été retrouvée par des militaires nigérians le mardi 17 Mai, dans la forêt de Sambisa, sans l’Etat de Borno (nord-est du Nigeria). Accompagnée d’un bébé qu’elle tenait dans les bras, la lycéenne désormais âgée de 19 ans « a retrouvé ses parents, qui l’ont identifiée, avant d’être amenée dans une base militaire à Damboa, » d’après l’un des chefs de la communauté de Chibok. Hier, le responsable du mouvement BringBackOurGirls a rapporté les propos de la jeune femme à BBC : « Elle a dit que l’armée nigériane ne pouvait pas pénétrer dans la forêt pour les sauver car elles y sont bien cachés. Et que toutes les filles de Chibok y étaient encore, sauf six d’entre elles qui sont décédées. »
Depuis 2009, le groupe djihadiste Boko Haram est tenu responsable de l’enlèvement d’au moins 2.000 personnes principalement des femmes dont les rebelles se servent comme esclaves sexuelles ou bombes humaines.