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Brexit : Top 5 de ce qui va (ou risque de) changer

Brexit : Top 5 de ce qui va (ou risque de) changerBrexit : Top 5 de ce qui va (ou risque de) changer

Le Brexit va changer de nombreuses choses, en bien comme en mal. Voici les cinq plus gros changements à prévoir !

Les ressortissants du Royaume-Uni ont choisi vendredi 21 juin de sortir de l’UE avec le Brexit pour rester en autarcie sur leur île. Mais cette décision ne va pas impacter seulement les Britanniques.

Les géants du web sont touchés par le Brexit

L’influence de la Grande Bretagne sur les politiques européennes va diminuer, jusqu’à sans doute disparaître. Cette influence régressera en même temps que celle des grandes entreprises de la Silicon Valley (essentiellement Google, Apple, Facebook, Amazon qu’on appelle GAFA). En effet, le Royaume-Uni était leur allié le plus précieux pour modérer les sanctions de la France et de l’Allemagne dans la mise en place de régulations et de politiques contraignantes de l’économie numérique.

La France ne retiendra plus les immigrés à Calais

Sujet brulant de la campagne, les objectifs du parti vainqueur à ce propos ont sans doute fais pencher la balance en leur faveur. L’an dernier, 300 000 personnes, essentiellement originaires de l’Union Européenne, ont immigré au Royaume-Uni (alors que David Cameron en prévoyait 100 000). Depuis 2004 le pays a ouvert l’accès à son marché du travail aux citoyens des nouveaux membres de l’UE. Pour l’immigration illégale, Emmanuel Macron, Ministre de l’Economie et des Finances avait évoqué en mars dernier, une éventuelle rupture des accords du Touquet de 2003 entre la France et le Royaume-Uni. La France pourrait décider de ne plus retenir les immigrés à Calais. Il reviendrait alors au Royaume-Uni de s’organiser, gérer les flux de migrants, débourser de l’argent pour les réfugiés, les garder ou les renvoyer sans pouvoir demander des comptes à l’UE.

L’Ecosse pro-Europe demandera un autre référendum

A l’inverse des Anglais, les Ecossais étaient pour le maintien du Royaume-Uni dans l’Union Européenne et contre le Brexit à hauteur de 62%. Une aubaine pour le Parti national écossais (SNP) à la tête du Parlement d’Ecosse. En effet, les Ecossais sont fondamentalement europhiles, les nationalistes écossais ont vu en ce référendum l’occasion de faire naître la menace d’un second scrutin sur l’indépendance de l’Ecosse si ses habitants votaient pour rester dans l’UE à l’inverse du reste du pays. Le référendum a donné raison aux Ecossais. Nicola Sturgeon, Première ministre SNP a déclaré vendredi 24 juin, jour des résultats du référendum qu’elle prenait acte de la décision de ses électeurs et qu’elle allait rencontrer le Président de la Commission européenne. Le but étant de rester dans l’UE, et de s’écarter de l’Angleterre.

Les prestations sociales ne seront plus versées aux Français

Les immigrés (légaux et illégaux) coûtent cher au Royaume-Uni. En février dernier le Royaume-Uni s’est vu accorder certaines concessions de la part de l’UE, notamment le fait de ne plus avoir à verser des prestations sociales aux Européens vivants tout de même sur le territoire. Les non-Britanniques ne recevront plus d’aides sociales financières, dans une ville comme Londres où le coût de la vie et nettement plus élevé que la moyenne en Europe, la survie va être bien plus difficile que la majorité ne le pense.

Les étudiants vont morfler avec le Brexit

Les étudiants Britanniques qui chaque année sont de plus en plus nombreux à partir étudier à l’étranger vont être violemment touchés par le Brexit. Il deviendra plus difficile pour eux de prétendre aux avantages du programme Erasmus. Un accord comme en Suisse ou en Norvège sera possible mais plus complexe. De plus, les étudiants européens non-Britanniques devraient payer des frais de scolarité beaucoup plus élevés qu’aujourd’hui, car leur statut deviendrait celui d’un élève international. Le Royaume-Uni pourrait bien être délaissé par les européens pour d’autres destinations.

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