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Brexit: les leaders européens d’extrême droite appellent au référendum

Brexit: les leaders européens d'extrême droite appellent au référendum

Suite à l'annonce des résultats en faveur du Brexit, les leaders européens d'extrême droite font pression pour la tenu du même référendum dans leurs pays.

Les citoyens Britanniques l’ont décidé, le Royaume-Uni quitte l’Union Européenne. À peine les résultats en faveur du Brexit annoncés, les réactions se sont multipliées en Europe. Les leaders européens d’extrême droite ne se sont pas fait attendre pour réclamer à leur tour l’organisation de référendums dans leurs pays respectifs. Pays-Bas, France, Italie, à chacun leurs eurosceptiques.

Le FN réclame un Frexit

C’était pour le Front National le scénario rêvé. Une « victoire de la liberté » a été saluée par Marine Le Pen vendredi sur Twitter après l’annonce des résultats du référendum. Les Britanniques l’ont décidé : le Royaume-Uni quitte l’Union européenne. Le Brexit sera. La présidente du FN a sauté sur l’occasion pour ajouter « Comme je le demande depuis des années, il faut maintenant le même référendum en France et dans les pays de l’UE ». Ce scrutin devrait être organisé « le plus vite possible » selon le vice-président du parti Florian Philippot qui rappelle que « la liberté des peuples finit toujours par gagner ». Le Front national est le seul parti français a avoir ouvertement fait campagne en faveur du Brexit. Le parti d’extrême droite jubile. Figure de l’euroscepticisme dans l’Hexagone, le « Frexit » deviendra son argument électoral majeur jusqu’à l’élection présidentielle de 2017. Et pourtant, selon une enquête d’Opinion Way, seulement 26% des Français voteraient en faveur de la sortie de l’Union Européenne

Les néologismes se multiplient autour du Brexit

Au Pays-Bas, le député d’extrême droite néerlandais Geert Wilders réclame, lui aussi l’organisation d’un référendum sur une éventuelle sortie de l’Union européenne. « Les Néerlandais ont le droit à un référendum aussi. Le Parti pour la liberté (PVV) demande ainsi un référendum sur un Nexit, une sortie néerlandaise de l’UE », a-t-il fait savoir dans un communiqué. « Nous voulons être en charge de notre propre pays, notre propre monnaie, nos propres frontières, et avec notre propre politique d’immigration », a-t-il ajouté. Avant d’affirmer : « Si je deviens Premier ministre, il y aura un référendum aux Pays-Bas ». Le PVV a également mobilisé un sondage réalisé par la télévision publique néerlandaise selon lequel une majorité de Néerlandais souhaitent un référendum et « davantage de Néerlandais sont favorables à sortir de l’UE qu’à y rester ». Les Pays-Bas sont actuellement à la présidence tournante de l’UE. En avril un référendum sur l’accord entre l’UE et l’Ukraine avait été organisé dans le pays. Si le taux de participation était à peine supérieur au seuil nécessaire à sa validation, plus de 60% des électeurs étaient contre le renforcement du dialogue politique ainsi que les échanges politiques et commerciaux entre l’UE et Kiev. En Italie, le leader du parti autonomiste et anti-immigrés de la Ligue du Nord a salué « le courage » des Britanniques : « Maintenant c’est à notre tour », écrit-il sur Twitter. Des réactions inquiétantes quant à l’avenir de l’Union-Européenne.

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