Le Premier ministre David Cameron a démissionné de son poste qu'il quittera dans trois mois.
C’était presque attendu, le Premier ministre David Cameron a annoncé qu’il quitterait ses fonctions de chef du gouvernement britannique dans trois mois suite aux résultats du referendum sur le Brexit. S’il a été élu en 2010 avec la plus large majorité obtenue par son parti, c’est notamment grâce à la promesse d’un referendum sur la sortie du Royaume-Uni de l’UE. Si la campagne a été plus dure que prévue et le vote une défaite électorale, le Premier ministre a annoncé qu’il continuerait de tenir le pays pendant trois mois et faire « ce que je peux pour stabiliser le navire ». Mais le Brexit est une défaite pour lui, ce qui le contraint à la démission sous l’argument qu’il ne se sent pas légitime « pour le mener vers sa prochaine destination ».
C’est au successeur de s’occuper du Brexit
Autrement dit, David Cameron laisse à son successeur la tâche de s’occuper du divorce entre le Royaume-Uni et l’Union Européenne. Pour certains, cela signifie qu’il se lave les mains du Brexit et s’enfuit pour éviter les problèmes. « Les négociations avec l’Union européenne devront être lancées par le prochain premier ministre », a justifié David Cameron qui a ajouté que le « calendrier précis n’est pas nécessaire ». Si David Cameron a annoncé qu’il se rendrait au parlement européen la semaine prochaine il a tenu à rassurer les britanniques vivant à l’étranger que le changement ne serait pas immédiat.
Une frontière de plus entre l’Angleterre et l’Ecosse
S’il quitte son poste, David Cameron se targue du « gigantesque exercice démocratique, peut-être le plus important de l’histoire » dont il se juge le principal responsable. Selon lui, le Brexit met en avant la volonté du peuple britannique et dont le résultat final doit à tout prix être mis en application. Mais cette phrase lourde de sens pourrait creuser une nouvelle scission avec l’Ecosse et l’Irlande du Nord. En effet, ces deux provinces du Royaume-Uni ont voté en masse contre le Brexit, ce qui ne fait que marquer encore plus les frontières entre l’Angleterre et deux autres pays qui voient déjà un avenir hors du drapeau de l’Union Jack !
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