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Attentats de Paris: le réel commanditaire a été identifié

Attentats de Paris: le réel commanditaire a été identifié

Abdelhamid Abaaoud était en réalité le coordinateur du 13 novembre. Le véritable commanditaire des attentats de Paris a été identifié, mais son identité reste secrète.

Le commanditaire des attentats de Paris et Saint-Denis a été identifié. C’est ce que révèle le rapport de la commission d’enquête parlementaire sur les attentats les plus meurtriers de France, survenus le 13 novembre dernier, selon Le Parisien. L’objectif de cette commission : relever les difficultés passées et à venir pour lutter contre le terrorisme dans l’Hexagone. Lors de son audition à huis clos le 24 mai, le patron de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), Bernard Bajolet, a révélé connaître l’identité du véritable commanditaire des attentats de Paris.

L’identité du commanditaire n’a pas été révélée

« Nous connaissons le commanditaire mais je resterai discret sur ce point », a fait savoir Bernard Barjolet. Celui-ci est resté plus qu’évasif concernant l’identité du cerveau des attentats de Paris et à refuser de donner davantage de détails. Une chose est sûre, Abdelhamid Abaaoud, un temps considéré comme le chef des opérations, était en réalité le « coordonnateur » des attentats du 13 novembre, selon le patron de la DGSE. Le terroriste n’aurait pas planifié le parcours des trois commandos, qui on fait 130 morts et plus de 400 blessés. Il faudra, cependant, patienter pour en savoir davantage sur l’identité du cerveau des attentats de Paris.

Les attentats de Paris sont un « échec »

« Des attentats comme ceux du 13 novembre marquent bien un échec du renseignement extérieur: ils ont été planifiés à l’extérieur de nos frontières et organisés en Belgique, c’est-à-dire dans l’aire de compétence de la DGSE », a également déclaré le patron de la DGSE lors de son audition. Car les services de renseignement français étaient sur la trace de ce réseau terroriste depuis « janvier 2015 », alors que le djihadiste se trouvait à Athènes. Et même si des«  moyens humains, techniques et une coopération avec les partenaires » ont été mis en œuvre pour les stopper, cela n’a pas été suffisant. Bernard Bajolet reconnaît donc un échec partagé entre la France et la Belgique dans les attentats de Paris : « Ils représentent aussi sans doute un échec pour le renseignement intérieur, dans la mesure où ils se sont produits sur notre sol ».

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