Il avait affirmé ne pas avoir de liens avec les terroristes du 13 novembre… Pourtant, Jawad Bendaoud aurait laissé des traces d'ADN sur les ceintures d'explosifs.
Jawad avait affirmé face aux juges qu’il n’avait aucun lien avec les terroristes qu’il avait logé dans son squat de Saint-Denis, affirmant simplement qu’il avait voulu rendre service à un ami sans connaître les intentions de celui-ci. Si sa vidéo sur BFMTV avait bien fait rire, il s’avère que l’homme avait effectivement fait preuve de mauvaise foi. En effet, ses traces d’ADN ont été retrouvées sur du ruban adhésif ayant servi à fabriquer des ceintures d’explosifs selon un rapport de la Sous-direction anti-terroriste (Sdat). Selon le rapport, une trace retrouvée a servi précisément à relier deux fils électriques sur bouton poussoir d’un des gilets explosifs selon TF1.
L’ADN de Jawad sur des fils électriques du gilet
Cette ceinture explosif aurait servi lors de l’assaut du RAID en novembre dernier dans l’appartement de Jawad, seulement cinq jours après les attentats de Paris alors que les autorités étaient à la poursuite du commanditaire, Abdelahammid Abbaoud. D’ailleurs, l’ADN de ce dernier accompagne celui de Jawad sur la ceinture explosive ainsi que celle de Chakib Akrouh, membres du commando des terrasses parisiennes. Les deux terroristes étaient présents dans l’appartement de Jawad le jour même de l’intervention du RAID et de la BRI sur l’immeuble de Saint-Denis. Une assaut durant le quel les deux terroristes sont décédés dont un s’est fait exploser. De son côté, Jawad s’était fait interpeller par les forces de l’ordre, il ne se trouvait pas dans l’appartement au moment des faits.
Jawad nie totalement les faits
Le problème, c’est que Jawad Bendaoud a toujours nié avoir participé à une entreprise terroriste. Il a notamment expliqué la présence de son ADN au pôle anti-terroriste de Paris en tentant de prouver que les rubans adhésifs étaient déjà chez lui avant même de laisser son logement au groupe de terroriste affilié à Daech. Pour ce qui est de la présence de son ADN sur les fils électrique, il aurait expliqué, selon TF1 qu’il n’avait aucune idée de la raison… L’avocat de Jawad, maître Xavier Nogueras, a été contacté par nos confrères de TF1 et n’a pas souhaité faire de commentaires.
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