La classe politique française a rapidement réagi à l'attentat de Nice, apportant tout leur soutien au familles des victimes et aux personnes mobilisées sur place.
Toute la classe politique française a réagi à l’attentat de Nice qui est survenue dans la nuit du 14 au 15 juillet 2016. Si le président français François Hollande est rentré sur Paris le soir même pour une cellule de crise, il se refusait à nommer cette attaque d’acte terroriste avant d’en connaître les faits. Mais dans la nuit, l’attentat de Nice a été qualifié d’acte terroriste. Il a aussi annoncé trois jours de deuil national qui débuteront le 16 juillet et se termineront le 18 juillet prochain. Le président et le Premier ministre Manuel Valls se déplaceront sur les lieux de l’attentat de Nice dans la journée du 15 juillet. Les autres membres du gouvernement ont eux aussi manifesté leur tristesse sur Twitter.
Immense tristesse face à l'attaque lâche et abjecte de Nice. Très fortes pensées pour les victimes, leurs proches, les Niçois. Restons unis.
— Najat Belkacem (@najatvb) 15 juillet 2016
De tout coeur avec les victimes de l'odieuse attaque de Nice et leurs proches. Nous ne céderons pas. Courage.
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 14 juillet 2016
La droite française en soutien aux personnes touchées par l’attentat de Nice
Les autres membres de la classe politique françaises ont eux aussi manifesté leur soutiens aux familles des victimes. C’est le cas de Nicolas Sarkozy, le président du parti Les Républicains, qui a manifesté son émotion en déclarant: « Emotion profonde et tristesse infinie face à l’attaque à #Nice06. Solidarité à l’égard des #Niçois et des habitants des Alpes-Maritimes ». Il a ensuite tweeté un communiqué de presse dans lequel il réitère son soutien aux familles des victimes et marque la position de son parti face à la menace terroriste, rappelant que la lutte contre le terrorisme doit être maintenue et que l’attentat de Nice en est l’exemple. Son homologue et rival à la primaire Les Républicains a lui aussi affirmé son soutien, marquant même le deuil par les drapeaux en berne et image Twitter.
Emotion profonde et tristesse infinie face à l'attaque à #Nice06. Solidarité à l'égard des #Niçois et des habitants des Alpes-Maritimes.
— Nicolas Sarkozy (@NicolasSarkozy) 14 juillet 2016
Au travers de #Nice06, c'est la France qui a été directement visée hier soir par le terrorisme islamiste. pic.twitter.com/ZF1CetALgU
— Nicolas Sarkozy (@NicolasSarkozy) 15 juillet 2016
Les Bordelais avec les Niçois. Les drapeaux de l'hôtel de ville en berne. #NousSommesUnis ▶️ https://t.co/ouUi9v5vyS pic.twitter.com/WFM4uxM2Z6
— Alain Juppé (@alainjuppe) 15 juillet 2016
Le FN à la limite de la récupération politique
Le FN a lui aussi manifesté son soutien. Mais si les autres partis n’ont pas voulu polémiquer ou encore faire de rapprochement politique avec l’attentat de Nice, Florian Philippot, interrogé sur LCI a souhaité marquer l’inaction de François Hollande face à la menace et a demandé à passer à l’acte pour lutter contre les djihadistes en France. Marion maréchal Le Pen a elle aussi manifesté son soutien aux familles de victimes marquant le combat entre la culture française et la barbarie. De son côté, la présidente du FN, Marine Le Pen a elle aussi invectivé François Hollande et le gouvernement en appelant à une lutte contre le fondamentalisme qu’elle juge inexistante.
Horreur et consternation. Nous devons une fois de plus faire face à la barbarie. Avec les Niçois dans cette terrible épreuve. #Nice
— Marion Le Pen (@Marion_M_Le_Pen) 14 juillet 2016
A nouveau la France plongée dans l'horreur. Pensées pour les victimes. La lutte contre le fondamentalisme islamiste doit démarrer MLP #Nice
— Marine Le Pen (@MLP_officiel) 15 juillet 2016
Tags : François Hollande - marine le pen - Nicolas Sarkozy - Politique Société