Actualités
Partager sur

Attentat de Nice: ce que l’on sait sur l’attaque meurtrière du 14 juillet

Attentat de Nice: ce que l'on sait sur l'attaque meurtrière du 14 juillet

Après une nuit mouvementée suite à l'attentat de Nice, voilà ce que les premiers éléments de l'enquête dévoilent du mode opératoire du terroriste.

L’attentat de Nice qui a frappé la promenade des Anglais pendant les festivités du 14 juillet a fait pour le moment près de 84 morts et une centaine de blessés. L’enquête a permis de dévoiler ce qu’il s’est réellement passé et les différents éléments de la soirée. Tout commence vers 23 heures quand un camion arrive à proximité de la foule qui s’était massée le long de le promenade des Anglais pour contempler le feu d’artifice. Le véhicule a accéléré en direction du public et a roulé en plein milieu sur près de deux kilomètres. Les agissements du conducteur enlèvent tout soupçons sur les motivations de son acte, donnant des grands coups de volant, il cherchait à faucher le maximum de monde. Si au début de l’enquête, les autorités ne voulaient pas qualifier cet acte de terroriste, dans la nuit, l’appellation attentat de Nice a été confirmée par le président de la République.

Des coups de feu entendus lors de l’attentat de Nice

Lors de l’attentat de Nice, les témoins présents sur place évoquent des coups de feu. Malgré tout, la confusion est encore grande sur ce point. En effet, on sait que des armes étaient présentes au sein du véhicule, mais elles étaient pour la majorité factices. Des coups de feu ont bel et bien étaient tirés, car les forces de l’ordre, intervenues rapidement, ont abattu l’auteur de l’attentat de Nice. Pour le moment, le bilan des victimes fait état de 84 morts et d’une centaine de blessés dont 18 sont dans un état « d’urgence absolue » selon le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve. On sait aussi que parmi les victimes de cet attentat se trouve un haut responsable de la police aux frontières selon une source policière du Figaro.

Un procédé propre aux djihadistes de Daech

Si pour le moment, l’attentat de Nice n’a pas été revendiqué, le mode opératoire et le choix de la date ne laisse que peu de place au doute pour les autorités qui privilégie l’attaque de Daech. En effet, dans un message audio enregistré en 2014, Abou Mohammed al-Adnani, le porte-parole de l’Etat Islamique encourageait les djihadistes à utiliser tout ce qui pouvait servir d’arme pour lancer une vague de terreur. « Si vous ne pouvez pas faire sauter une bombe ou tirer une balle, débrouillez-vous (…) renversez-les avec votre voiture », avait lancé le haut dignitaire de Daech.

Une cellule de crise a été ouverte

Pour le moment, l’attentat de Nice a permis le prolongement des mesures liées à l’état d’urgence. De plus une cellule de crise a été activée par les autorités avec un numéro d’urgence pour les proches des victimes (01 43 17 56 46). Le président français, qui était en visite à Avignon le soir de l’attentat de Nice est rentré en urgence sur Paris pour une cellule de crise. Il devrait se rendre aux côtés de Manuel Valls sur les lieux du drame dans la journée après un conseil restreint de sécurité et de défense vendredi à 09H00, a indiqué l’Elysée.

Afficher +