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Armes: un jeune français arrêté en Europe de l’Est avec un arsenal militaire

Armes: un jeune français arrêté en Europe de l'Est avec un arsenal militaire

Une jeune français a été arrêté à la frontière Ukraino-polonaise avec un stock d'armes incroyable dans son véhicule. Le jeune homme avait pour mission de faire rentrer le matériel en France en vue d'attentats contre des synagogues et des mosquées.

Le 21 mai dernier, un jeune français de 21 ans a été arrêté à la frontière entre l’Ukraine et la Pologne. Son arrestation a permis la découverte d’un stock d’armes incroyable et d’explosifs dans sa voiture. L’homme serait un jeune lorrain selon les informations recueillies par la chaîne de télévision M6. Ce jeune homme est vraisemblablement inconnu des services de renseignement et de la justice française. Selon les premiers éléments de l’enquête, il avait pour mission de collecter une grande quantité d’armes, de les faire parvenir en France pour commettre un attentat sur le territoire français. Les cibles potentiels auraient été les mosquées et les synagogues, mais une source récente explique qu’il visait aussi l’Euro 2016 qui commence le 10 juin prochain.

Un stock d’armes incroyable qui devait être livré en France

Selon M6, les enquêteurs ukrainiens auraient retrouvé « au moins trois lance-roquettes, plusieurs systèmes de visée, une centaine de détonateurs, plus de cent kilos de TNT, une demi-douzaine de fusils d’assauts de modèle Kalachnikov, et de nombreuses cagoules ». Une quantité d’armes impressionnante. Son domicile a quant à lui était perquisitionné par les autorités françaises dans le village de Nant-le-Petit rapporte le journal local, l’Est-Républicain. Dans les colonnes du quotidien, les voisins du jeune homme évoquent leur surprise. « Il disait toujours bonjour, demandait comment ça allait. C’était difficile de s’attendre à ça », explique une vieille dame. Pour le moment, les enquêteurs n’ont pas révélé pour qui le jeune homme aurait agit.

Un jeune homme sans histoire

Le suspect semble même avoir un profil tout à fait classique. En effet, celui-ci travaillait en tant qu’inséminateur dans une coopérative. Le journal 20Minutes a contacté le siège de son entreprise qui a déclaré que « nous n’avons rien à lui reprocher, c’est un collaborateur sans histoire. Il a assuré la mission qui lui était confiée ». Cette mission dans l’entreprise avait pour but de remplacer ses collègues lors de leurs absences. Une mission qui se déroulait dans la majeure partie des cas dans le département du Bas-Rhin. « Ses parents sont des gens formidables. Ils sont ahuris et abasourdis face à ce qu’ils apprennent. S’il y avait eu des signes particuliers, ils auraient agi, sans aucun doute », explique une nouvelle fois la coopérative basée dans les Vosges à 20Minutes.

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