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Une ado de 19 ans enlevée et torturée par un gang de filles

Perrine, une adolescente de 19 ans a été enlevée et torturée par trois filles vendredi soir dernier à Toulouse selon le journal Aujourd’hui en France. Un différend amoureux serait à l’origine de cette agression



L’expérience traumatisante vécue vendredi soir dernier par Perrine, une adolescente de 19 ans est rapportée par le quotidien Aujourd’hui en France dans son édition du 30 avril. La jeune fille a été embarquée de force dans un véhicule par trois autres filles à la sortie du restaurant dans lequel elle travaille à Toulouse (Haute-Garonne). D’abord frappée et plaquée au sol, la victime, les yeux bandés, est ensuite brûlée avec une cigarette à l’intérieur du véhicule. Elle est insultée et menacée de mort par ses trois ravisseuses.

L’adolescente est aujourd’hui en arrêt maladie pour une durée de quinze jours, porte une minerve et des pansements sur la main gauche précise le journal. Devant le tribunal correctionnel elle tente d’expliquer les agissements de ses trois tortionnaires, Kelly, 23 ans, Nadia, 20 ans et une mineure qui comparaitra prochainement devant un juge des enfants. Les deux majeures quant à elles comparaissaient lundi devant un juge pénal.

« Vol aggravé avec violence en réunion » et « outrage »

Kelly, qui a reconnu être la chef de bande justifie ses actes par le fait que Perrine ait eu des contacts avec son compagnon actuellement incarcéré. Déjà la semaine précédent les faits, elle s’était rendue au domicile de sa victime et avait tenté de lui voler son téléphone lui assénant au passage plusieurs coups. Elle est, avec sa complice Nadia, pénalement responsable pour vol aggravé avec violence en réunion.

Après leurs interpellations par la police quelques kilomètres plus loin, les trois jeunes filles ont été placées en garde à vue. Lors de cette détention, elles insulteront à de nombreuses reprises les policiers, toujours selon des informations rapportées par le journal Aujourd’hui en France. Une circonstance aggravante, puisque l’outrage à un agent public est sanctionné par la loi. Le procès a été renvoyé au 27 mai prochain faute de citoyens assesseurs, appelés par le tribunal correctionnel à participer au jugement.

J. L.

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