Trois policiers de la BAC de Saint-André à La Réunion sont actuellement entendus suite à l'accusation de viol en réunion formulée par la compagne de l'un d'entre eux
C’est une affaire sans précédent qui secoue la Brigade Anti-Criminalité (BAC) de Saint-André à La Réunion : trois agents viennent d’entrer en garde à vue après avoir été accusée par une femme de 32 ans de viol. La jeune femme qui a déposé plainte et qui est en outre la compagne de l’un des trois policiers accusés aurait été violée par son conjoint et ses trois collègues à tour de rôle dans la nuit du 23 au 24 juillet. Initialement confié à la brigade la sûreté nationale, l’affaire a été récupérée par l’IGPN (la police des polices, qui a récemment travaillé sur l’affaire ) qui s’est déplacée à La Réunion pour l’occasion.
Pour l’heure les trois policiers nient en bloc l’accusation de viol formulée par la victime. Selon Aldo Bègue, secrétaire départemental du syndicat Alliance police nationale interrogé par la chaîne Antenne Réunion : Les trois policiers sont particulièrement sereins sur le devenir du dossier. Selon eux il y aurait bien eu des rapports sexuels multiples, mais tous consentis.
Une plainte pour viol tardive jugée « curieuse » par le syndicat Alliance
Le syndicat émet d’ailleurs quelques doutes sur la pertinence de la plainte déposée par la femme : au moment où l’affaire a éclaté, il s’est avéré que la plainte de la femme avait été déposée trois semaines après les faits, une attitude jugée « curieuse » par le syndicat.
Pour l’heure les policiers sont sortis de garde à vue et n’ont écopé d’aucune mise à pied : il n’étaient pas en service au moment des faits et aucune voiture de police n’a été utilisée pour se rendre au domicile de la victime où se seraient déroulés les faits supposés.
Sources : Clicanoo, Metronews
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