Actualités
Partager sur

Scandale : Les pères de jeunes filles assassinées figurent sur « le mur des cons »

«Le mur des cons » du syndicat de la magistrature fait polémique. Bien que de grandes personnalités de droite aient leurs photos affiché comme Jean-François Copé ou encore Nadine Morano, des parents de victimes assassinées y figurent eux aussi et crient au scandale

Le mur n’en finit plus de faire parler de lui. Après les indignations des politiques de droite, un nouvel élément choque l’opinion publique : les photographies désignant deux pères de jeunes filles assassinées. Ce ne sont pas des hommes politiques, mais tout simplement des hommes ayant perdus leurs enfants. Jean-Pierre Escarfail père de Pascale, violée et tuée par un des plus grands tueurs en série, Guy Georges, est profondément choqué. Actuellement président de l’Association pour la protection contre les agressions et les crimes sexuels, il a déclaré dans un entretien au Figaro que : La dissolution du Syndicat de la magistrature serait une très bonne idée (…) Pour eux, les vraies victimes ne sont pas les victimes, mais ceux qui sont en prison….

Choqués par cette attitude inacceptable

La gauche continue d’être criblée par les scandales, celui-ci est de taille. En effet, Philippe Schmitt le père d’Anne-Lorraine assassinée de 34 coups de couteau dans le RER D par Thierry Devé-Oglou, un récidiviste condamné depuis à la réclusion à perpétuité en 2007, a été lui aussi épinglé sur le mur. La présence de ces deux hommes a laissé les familles des victimes outrées et dans l’incompréhension. L’homme a pris la parole sur Europe 1: C’est un véritable scandale parce que j’estime qu’on a une histoire dramatique et que notre histoire à travers moi c’est notre histoire, c’est notre famille qui sert de défouloir à soi-disant des blagues de potaches : je trouve que c’est inimaginable.

Des poursuites judiciaires envisagées

Les deux hommes se battent actuellement pour que personne ne subisse le sort de leurs filles et se voient criblés sur « un mur de la honte ». Déception, le mot est trop faible pour qualifier le ressenti des deux hommes. Philippe Schmitt souhaite porter plainte contre le syndicat de la magistrature et attend des mesures irrévocables : Bien évidemment je ne vais pas rester là et je vais demander à notre avocat d’étudier une poursuite judiciaire (…) les gens qui se sont amusés n’ont plus leur place dans la magistrature.

Clémence Rouvellat

Photo CC @Philippe Schmitt – MIGUEL MEDINA / AFP)

Afficher +