Actualités
Partager sur

Fusillade dans les lycées du Bas-Rhin : un canular ?

Depuis le message de menace de mort dans un lycée du Bas-Rhin, proféré sur un forum, les enquêteurs continuent leurs recherches. Après plusieurs interpellations, la justice se demande si ces menaces n’étaient pas un canular

Alors que le dispositif de sécurité continue d’être déployé sur 59 lycées publics et privés du département du Bas-Rhin et qu’un effectif de 750 policiers et gendarmes a été mobilisé, le parquet de Strasbourg a annoncé mardi 21 mai l’ouverture d’une information judiciaire contre X pour communication ou divulgation de fausses informations . En effet, la justice se pose la question de savoir si les menaces de mort proférées il y a plus d’une semaine sur le forum jeuxvideo.com sont bien réelles, et si elles ne sont pas tout simplement un canular. Cette « mauvaise blague » engendrerait pour son coupable une amende de 30.000 euros et deux ans de prison : Dans l’affaire des menaces proférées sur un site internet contre un établissement scolaire alsacien non déterminé, une information judiciaire contre X est ouverte ce jour, du chef de communication ou divulgation de fausse information, dans le but de faire croire que des homicides vont être commis a annoncé dans un communiqué le procureur de Strasbourg.

Une semaine vécue dans la peur

Le message posté sous le pseudonyme Homme mort date de mardi dernier. Dans son message le garçon explique qu’il a une arme à feu, et qu’il s’en servira vendredi dans un lycée du Bas-Rhin, ne précisant pas lequel. La menace qui aurait dû être mise à exécution vendredi selon les dires du jeune homme, continuent d’inquiéter les enquêteurs qui tournent en rond depuis quelques jours: Plus on s’éloigne du vendredi fatidique, plus on peut s’interroger sur le sérieux et la réalité de la menace (…) Pour l’instant le dispositif est en place et je dispose des moyens pour le maintenir pendant les jours nécessaires a indiqué le préfet de la région à France Info, Stéphane Bouillon. Les enquêteurs continuent d’explorer d’autres pistes après l’interpellation de trois suspects, qui ont été tous les trois relâchés.

Clémence Rouvellat

Photo CC @FREDERICK FLORIN/AFP

Afficher +