À 58 ans, David Ranta est libre. Après 23 années passées derrière les barreaux pour un meurtre qu’il n’a pas commis, la justice américaine vient de découvrir une preuve de son innocence non examinée lors du procès
David Ranta a toujours clamé son innocence. Pourtant en 1991 il est condamné à 37 ans de prison pour le meurtre d’un rabbin juif orthodoxe au cours d’un cambriolage raté en février 1990. Jeudi 21 mars, le bureau du procureur de Brooklyn a déclaré qu’une enquête interne avait permis de découvrir une preuve qui lors du procès n’avait pas été examinée. Une information que le journal Le Monde relate sur son site internet.
Cette preuve qui innocente le malheureux David Ranta, oblige le procureur Charles Hynes a déclarer : Après une enquête exhaustive, le bureau du procureur a conclu que les preuves sur la bases desquelles M. Ranta avait été condamné n’étaient plus valables, et qu’aucun autre élément restant ne permettrait d’accuser M. Ranta s’il y avait un nouveau procès
. Mais c’est trop tard, le mal est fait.
Un homme bouleversé
La pire injustice qu’il soit, passer 23 ans en prison pour rien, peut détruit un homme. Condamné alors qu’il n’avait que 35 ans, David Ranta a confié aux journalistes être bouleversé. Aujourd’hui, à 58 ans, ce New-Yorkais est libre mais les séquelles sont indélébiles. Comme je l’ai toujours dit depuis le début, je n’ai rien à voir avec cette affaire, c’est bouleversant
, ajoute t-il.
Le New York Times rapporte qu’un homme mort dans un accident de voiture au cours d’une course poursuite avec la police en avril 1990 pourrait être le réel assassin. Il s’agissait d’un cocaïnomane habitué des braquages. Un faille de la justice qui va devoir réparer le lourd préjudice subit par l’innocent David Ranta. Une chance que ce dernier n’est pas été condamné à mort, dans un pays où chaque année plus de 40 personnes meurent sur la chaise électrique ou par injection létale.
J. L.
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