Le 21 mai dernier une femme âgée de 70 ans avait tué son mari de 80 ans à coups de pilon de mortier à épices. Les nouveaux éléments de l'enquête indiquent qu'elle aurait également dépecé le cadavre pour cuisiner certains organes comme le coeur
Les faits remontent au 21 mai : une septuagénaire résidant à Longwy en Meurthe-et-Moselle avait été arrêtée pour le meurtre de son mari. Elle l’avait tué en lui assénant plusieurs coups avec un pilon de mortier à épices et avait dépecé son corps inerte.
Aujourd’hui l’enquête avance et de nouveaux éléments parviennent aux forces de l’ordre : après autopsie, ils ont découvert que la meurtrière avait éviscéré sa victime et aurait arraché le cœur, le nez et les organes génitaux de son conjoint pour ensuite les mettre dans une casserole et les cuisiner. On ne sait pas si elle les a mangés a déclaré une source proche de l’affaire à l’Agence France Presse, avant de rajouter C’est Hannibal Lecter au féminin.
Un geste poussé par la folie
Son geste aurait été visiblement déclenché par une crise sévère, comme le confirme son avocate Me Caroline Depretz : Manifestement, on est face à une crise de folie, non pas douce, mais furieuse. La septuagénaire aurait effectivement attaqué son mari dans la nuit du 21 au 22 alors qu’il était allongé en train de dormir et l’aurait frappé de nombreuses fois à la tête et à l’abdomen avec frénésie dans l’intention de provoquer sa mort.
Selon son avocate, elle serait victime de troubles délirants, ce qui l’aurait conduit à commettre cet acte fou et à extirper son cœur et ses organes génitaux. Après avoir tué son mari, c’est elle qui s’est rendue chez une voisine, couverte du sang de son mari pour lui dire qu’il s’était passé quelque chose.
Le cœur, organe privilégié des cannibales
La semaine dernière un autre cas de cannibalisme avait cette fois frappé l’Afrique du Sud : à cause d’une querelle amoureuse, un homme avait dévoré le cœur de son rival. Il semblerait qu’Hannibal Lecteur ne soit pas le seul à avoir une certaine appétence pour la chair humaine et plus principalement le cœur des victimes.
Source : Le Figaro, 20 minutes