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Affaire Pistorius : les portables des policiers présents sur la scène du crime confisqués

Les téléphones portables des policiers dépêchés sur place après le meurtre de Reeva Steenkamp ont été confisqués. Les enquêteurs auraient pris des photos du lieu du crime. Des clichés qui valent de l’or aujourd’hui

Ce sont 49 téléphones portables qui ont été confisqués aux policiers sud-africains dépêchés sur place après le meurtre de Reeva Steenkamp le 14 février dernier. La raison de cette saisie est simple : les agents ont immortalisé les lieux du crime avec leur smartphone après l’arrestation d’Oscar Pistorius.

Aujourd’hui, ces clichés sont inestimables sur le marché des tabloïds. A titre d’exemple, la photo de la porte des toilettes à travers laquelle le mannequin a été abattu vaut 38.000 euros. D’autre part, les instantanés de l’athlète paralympique en garde à vue peuvent être vendues entre 400 et 800 euros. Les appareils feront partie des preuves dans le cadre d’éventuelles procédures disciplinaires internes, a indiqué porte-parole du ministère de la police.

L’amateurisme de l’enquête pointée du doigt

L’avocat d’Oscar Pistorius, Me Barry Roux, a à de maintes fois démontré l’amateurisme des autorités en charge de l’enquête. Cette nouvelle affaire des policiers « paparazzis » s’ajoute aux nombreuses zones d’ombre de l’investigation.

On se souvient de la démission de l’inspecteur principal, Hilton Both, lui-même accusé de sept tentatives de meurtre.

F. G.

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