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Twitter dans le collimateur de la justice

Face à l’amplitude et à la rapidité des réseaux sociaux, le Code civil n’était pas préparé. Le monde virtuel est sans frontière et permet ainsi une fluidité des informations, mais des dérapages sur Twitter ont fait polémiques. Le gouvernement français se questionne sur les mesures à prendre

Internet permet de pointer du doigt les limites de la liberté d’expression, et face aux « délinquants virtuels », la justice française est prise de cours. Sous couvert d’anonymat, certains se permettent de bafouer les codes du respect et de l’égalité… et Twitter en a fait l’amère expérience. Les fameux hashtags racistes, homophobes et antisémites permettant à des internautes de faire des confessions qui ont choqué le monde de la toile (#UnBonJuif, #Sijétais nazi, #SiMonFilsEstGay, #SiMaFilleRamèneUnNoir). Ces polémiques ont démontré l’étendue du travail juridique qui s’impose, mais qui se bute à différentes problématiques.

Régulariser sans être liberticide

La rapidité des posts et le manque de barrière sur les réseaux sociaux déconcertent le gouvernement français, garant des libertés. En effet, les auteurs des hashtags polémiques prônent la liberté d’expression et de penser, de plus ils publient sous pseudonyme. Il serait bon de leur rappeler cette citation La liberté des uns finit là où celles des autres commencent. Mais plusieurs questions sont à relever : l’anonymat est-il une protection ou plutôt un danger ? Comment soumettre les entreprises internationales à la législation française ? Ces interrogations nous renvoient à certaines campagnes électorales contre la mondialisation et ses effets pervers, d’où l’enjeu du débat.
Et vous, que proposez-vous pour sécuriser les réseaux sociaux ?

M. M.

Photo CC/lefigaro.fr

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