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Portugal : un chirurgien meurt foudroyé par un infarctus en pleine opération

Portugal un chirurgien meurt foudroyé par un infarctus en pleine opération

Alors qu’il s’apprêtait à opérer une patiente, Frias Coutinho, chirurgien à l'hôpital d'Aveiro au Portugal, a été victime d'un infarctus foudroyant

Le professeur José Manuel Silva a annoncé avec beaucoup d’émotion le terrible incident qui s’est produit mercredi dernier dans l’hôpital d’Aveiro, au centre du Portugal. Un chirurgien de cet hôpital a été victime d’un infarctus foudroyant, un peu plus tôt dans la journée.

« Une douleur insupportable » dans la poitrine avant l’infarctus

Le docteur Frias Coutinho n’est âgé que de 52 ans lorsqu’il se prépare pour opérer une patiente de la thyroïde, comme il a l’habitude de le faire tous les jours. Il dit à ses confrères ressentir très soudainement une douleur insupportable à la poitrine. Il s’écroulera peu de temps après. Il se trouve alors au bloc opératoire, non comme patient, mais bien en tant que médecin chirurgien sur le point d’opérer. Ses collègues, en train de s’occuper de la patiente, se précipitent alors sur le chirurgien pour tenter de lui venir en aide en le réanimant. Malheureusement, les efforts de ses collaborateurs furent vains, le chirurgien n’a pu être réanimé. José Manuel Silva, de l’Ordre des médecins, a annoncé jeudi à la télévision publique RTP : Il est décédé malheureusement en plein travail

Pas de cause à effet mise en avant

Après avoir réalisé une opération avec succès dans la matinée, il subit donc une véritable crise cardiaque, ne lui laissant que peu de chances de survie. Les proches de Frias Coutinho ont rapporté par la suite que le docteur s’était plaint de douleurs dans la nuit. Il avait même été soumis dès son arrivée à l’hôpital à quelques examens, mais rien de grave n’a été révélé. De son côté, José Manuel Silva ajoute : Il est vrai que l’hôpital d’Aveiro vit actuellement une ambiance très stressante. Il évoque ainsi les nombreux problèmes de sous-effectif incluant une organisation parfois catastrophique au sein des services. Il conclura en disant : Mais on ne peut pas établir de lien de cause à effet. Il s’agit d’une triste coïncidence.

Ma. P.


Photo d’illustration DR

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