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Affaire Pistorius : l’athlète doit se soumettre à des examens psychiatriques

Affaire Pistorius : l'athlète doit se soumettre à des examens

Oscar Pistorius devra passer des examens psychiatriques à la demande de la justice. Il est accusé du meurtre de sa compagne en février 2013

Le procès d’Oscar Pistorius continue et prend un nouveau tournant. L’athlète accusé du meurtre de sa compagne, Reeva Steenkamp, le 14 avril 2013 devra se soumettre prochainement à des examens psychiatriques. L’avocat a expliqué que le jeune sportif souffrirait d’un trouble d’anxiété généralisé, la juge Thokozile Masipa a décidé d’en avoir le cœur net.

Déjà un an que les yeux sont braqués sur l’Afrique du Sud où le procès de l’athlète handisport se tient. L’athlète est connu pour avoir couru avec deux jambes en carbone lors des Jeux Olympiques et Paralympiques de Londres en 2012.

Lors du procès, Barry Roux, avocat de la défense a demandé au psychiatre de témoigner à la barre. Selon lui, Oscar Pistorius serait vulnérable, un facteur qui peut lui avoir fait croire que sa petite amie, Reeva Steenkamp, était un intrus, quand il l’a abattue le 14 février 2013 a retranscrit FranceTV Info.
Pour la professionnelle de santé, l’accusé a des troubles depuis son enfance et elle explique qu’au fil du temps, ça a pu entraîner de l’anxiété. Selon elle, l’enfance du sportif n’a pas été de tout repos, avec une mère aux tendances alcooliques et qui dormait avec une arme sous son oreiller. Une situation qui aurait aggravé l’anxiété dans la famille.

Oscar Pistorius, anxieux ou assassin ?

La psychiatre a continué d’expliquer qu’Oscar Pistorius a été très touché lors de la mort de sa mère et a coupé les ponts avec son père à ses 21 ans, une fois son indépendance financière gagnée. Il a d’ailleurs acheté une arme peu de temps après, un geste expliqué par la psychiatre : Les personnes souffrant d’anxiété travaillent dur pour contrôler leur environnement. En quelque sorte, son programme d’entraînement rigoureux et son régime l’ont aidé à atténuer ses niveaux d’anxiété.

Un avis que ne partage pas du tout le procureur, rapporte le site internet FranceTV Info : Il a notamment relevé qu’Oscar Pistorius n’avait pas pris les mesures de sécurité les plus élémentaires pour assurer sa sécurité chez lui : pas de barreaux aux fenêtres, absence d’une alarme fonctionnant normalement, porte de sa chambre ouverte….

La défense prône l’obsession de Pistorius pour sa sécurité, alors que l’accusation pense que la violente dispute est à la source du meurtre, sciemment pensé par Pistorius.

Source : FranceTV Info

Photo DR

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