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L’étudiant de Rouen tué au Mexique était en échange à l’ITESM

Il a suffi d’une mauvaise rencontre dans un bar du Mexique pour qu’un étudiant français en échange à l’ITESM fasse les frais de l’insécurité qui règne dans le pays

MCE-tv vous parlait ici d’Esteban Jimenez Arcos, étudiant français de 22 ans tué au Mexique.

Il avait pourtant eu le privilège d’être accepté dans un programme d’échange international auprès d’un établissement prestigieux et jouissant d’une excellente réputation mondiale qu’est l’ITESM.

Le jeune homme, originaire de la ville de Rouen est totalement bilingue. Il a été facile pour lui de se faire des amis sur place, et c’est d’ailleurs en leur compagnie qu’il sort au cours du week-end dernier.

Quand un simple échange à l’ITESM tourne au drame

Esteban est rattaché à l’Institut de Technologie et d’Etudes Supérieures de Monterrey – ITESM – qui possède de très nombreux partenariats internationaux, dont beaucoup de facs et de grandes écoles françaises à l’image de BEM, Arts et Métiers ParisTech, ESCP Europe, Paris-Dauphine, l’IPAG ou encore Rouen Business School.

Il réalise son échange sur le site de Torreón, et après une bonne semaine il suit donc ses nouveaux potes dans un petit bar de la bourgade de Gomez Palacio, dans l’état de Durango au nord du pays. La soirée se déroule paisiblement lorsqu’il commet sa seule erreur, celle d’aller au petit coin.

Vous connaissez la triste suite : il est rejoint par deux individus équipés d’une arme de poing qui lui demandent de vider ses poches. Les témoignages ne convergent pas tous sur la réaction qu’il a eu mais le fait est que les hommes ouvrent le feu sur lui.

Entre insécurité et carrefour international

D’après les premiers éléments révélés hier par MCE-tv, la balle vient le frapper dans une zone qui se trouve à l’arrière de la tête et prend notamment en charge la vision, dans le fonctionnement du cerveau. Le jeune homme est tué sur le coup : quel que fût le calibre utilisé le tir était à bout portant, vu le caractère exigu des lieux, ce qui ne lui laissait aucune chance.

Enlèvements express, braquages à main armée particulièrement sauvages et autres agressions violentes sont malheureusement le lot quotidien d’un pays dont le nombre de morts lié à l’essor des gangs et cartels a représenté 50 000 morts ces deux seules dernières années, selon l’AFP.

Cela ne semble pourtant pas démotiver les ressortissants internationaux et notamment français qui décident de s’y établir pour une durée plus ou moins longue. Selon les chiffres du Consulat général, ils étaient 17 315 étudiants hexagonaux inscrits là-bas en 2011 tandis que le total des résidents s’élèverait à 30 000.

T.C.

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